L'histoire :
Grâce à sa balle-cœur, Lag a compris que celui qui se tient à ses côtés n’est pas Gauche mais en réalité Noir le maraudeur. Le bee se sent trahi et les larmes lui coulent le long des joues quand il reproche au jeune homme d’avoir feint d’être son ami. Noir avoue son identité mais il assure qu’il n’a pas fait semblant d’être heureux avec Lag et Sylvette : au contraire, il aurait aimé pouvoir vivre toujours avec eux. C’est alors qu’arrive Roda et cette dernière est sur la défensive, n’attendant qu’un mot de Noir pour attaquer Lag. Noir lui demande cependant de ne pas agir et confesse à Lag que tout ce qu’il lui reste de Gauche, ce sont des cauchemars et une sensation de terreur et de dégoût pour le soleil artificiel. En fait, il est convaincu qu’il est gravé dans son cœur qu’il doit faire disparaître la lumière du soleil artificiel... De son côté, Largo Lloyd parvient à faire avouer à Zeal que Lawrence se trouve dans la ville de Bifrost. Néanmoins, l’ancien directeur de la ruche postale ne souhaite pas attaquer le chef de Reverse : il souhaite en fait lui demander du travail...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première partie de ce volume s’attache à nous donner quelques révélations et à apporter un soupçon de lumière sur les mystères qui entourent la capitale. En plus de Noir qui explique pourquoi il se faisait passer pour Gauche, on réalise en effet que Largo Lloyd est plus lié à Reverse qu’on ne pouvait le croire, que la fabrication du soleil artificiel est lourde de conséquences et que certaines expériences menées sont atroces. Cependant, les détails ne sont pas très nombreux et les zones d’ombre restantes continuent de maintenir notre curiosité en éveil. Puis, l’action fait son retour et sur les trois-quarts du volume, tous les bees sont mobilisés pour affronter le cabernet une bonne fois pour toutes. On assiste à un combat sur la durée où les bees se relaient et où la plupart perdent leur cœur. Si le dynamisme est de rigueur et qu’il y a quelques surprises, on est tout de même un peu déçu par la longueur de ce passage qui finit par perdre sa tension au bout d’un moment et provoque même un certain ennui. De plus, l’introduction d’un nouveau personnage féminin qui devient hors-service dans la foulée laisse un peu perplexe car on a du mal à saisir son utilité. Heureusement, les graphismes savent donner de l’ampleur aux scènes d’action et cela vitalise efficacement l’ensemble. De plus, la promesse de révélations aux prochain tome est très alléchante et on espère pouvoir s’en délecter : à suivre.