L'histoire :
Le président du parti, Sawada, donne une conférence de presse. Lorsqu’on l’interroge sur le fameux billet volé, l’homme explique qu’il aimerait que celui qui détient le butin le dépense de façon honnête pour aider à relancer l’économie. En fait, il ne le pense pas et va ensuite aller voir une certaine femme... De son côté, Tasei découvre qu’il est suivi et tend un piège à celui qui l’observe. Il parvient à étrangler l’espion mais se contente de lui faire perdre connaissance. De leur côté, Yamato et Miku sont à l’hôtel et s’inquiètent : la demoiselle aimerait tenter de joindre ses parents mais cela compromettrait leur fuite, tandis que le garçon comprend qu’il doit faire la lumière sur le vol pour sauver leur peau. Quant à Sekikuchi, ce dernier a kidnappé Natsumi et compte bien lui faire avouer la cachette des deux fugitifs...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Se déroulant en deux temps, ce troisième opus regorge de surprises, de rebondissements et de suspense. Dans la première moitié, on suit toujours Yamato et Miku qui tentent tant bien que mal de rester en liberté et de découvrir la vérité sur le vol des 300 millions et la mort des gens de leur entourage. En plus du danger dans lequel ils se trouvent, les personnages secondaires dévoilent leur côté sombre : Tasei sait clairement se battre et tuer un homme, Sekikuchi s’en prend à Natsumi qui est obligée de trahir les fugitifs... Suspense et action sont donc au rendez-vous dans ce passage et la tension qui anime les personnages nous est pleinement communiquée. Dans la deuxième moitié, le récit opère un saut dans le passé, deux ans avant le vol des 300 millions. Là, on fait la connaissance de jeunes gens qui traînent dans des lieux peu fréquentables et qui vivent un peu au jour le jour : on imagine que l’un d’eux (voire plus) est lié au casse mais cela n’est pas encore montré. Pour l’instant, il faut se contenter de cette introduction mais les éléments mis en place sont intéressants et prometteurs pour la suite qui s’annonce tout aussi tendue. A suivre, donc.