L'histoire :
Lorsque le portable de Sekiguchi se met à sonner, Taisei, Narumi et Miku fixent le téléphone d’un air angoissé et perplexe. Taisei s’apprête à le prendre quand Narumi se jette dessus. Il s’agit d’un appel masqué et c’est peut-être la seule occasion qu’ils auront de parler au chef de Sekiguchi. Narumi décroche et se fait passer pour quelqu’un ayant trouvé le téléphone. L’interlocuteur ne répond pas et raccroche rapidement mais Narumi a eu le temps d’entendre une annonce de la ligne Chiyoda, ce qui lui indique que la personne se trouve à Tokyo. Narumi tait ce qu’il vient d’apprendre et le trio se met ensuite à manger. Miku et Narumi boivent du café froid et Taisei compte en donner à Sekiguchi qui est toujours ligoté par terre. Narumi ne comprend pas pourquoi Taisei fait ça quand sa tête commence à tourner. Un peu plus tard, Narumi et Miku se réveillent dans la pièce qui est vidée : Taisei les a trahis et a volé le crucial billet de 500 yens...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Narumi et Miku connaissent ici de nombreux changements dans leur enquête et leur fuite. Cela commence avec Taisei qui trahit ouvertement le duo et disparaît ensuite dans la nature (même si on se doute qu’il reviendra plus tard). Le lecteur n’est pas surpris de cela mais, surtout, cela permet de rendre la situation plus difficile pour les lycéens qui doivent bluffer en plus de survivre. Ensuite, le policier Mizuhara retrouve le duo alors qu’il était à la recherche de Sekiguchi : après avoir écouté leur histoire, l’homme accepte de les aider à enquêter sur le vol. Mizuhara accepte peut-être un peu trop facilement la vérité mais on n’a rien d’autre à reprocher à cela. En effet, l’intrigue peut repartir de plus belle car cela fait un nouvel et véritable allié pour le duo. Mizuhara les aide à se déplacer, leur trouve un refuge, et peut obtenir de l’argent et des informations de par son statut de policier. Du coup, on en apprend encore un peu plus sur le vol. Les mystères sont encore nombreux mais les pistes fournies sont très intéressantes et Yûdai Kawasaki commence à passer à l’action. Le suspense reste donc très élevé, à l’instar du rythme du scénario, et il est impossible de ne pas lire ce volume d’une traite tant l’ensemble est soigné et maîtrisé. En plus des 300 millions, nos yeux aussi sont victimes d’un hold up !