L'histoire :
A chaque fois qu’elle dit bonjour en souriant à des camarades de classe, Sawako Kuronuma, une lycéenne de 15 ans, les fait tous fuir. En effet, avec sa peau très blanche, ses longs cheveux noirs de jais et son air sombre, la demoiselle est effrayante malgré elle et a ainsi hérité du surnom de Sadako, en référence au film d’épouvante Ring. Pourtant, Sawako ne comprend pas que c’est son apparence qui fait peur aux autres et pense qu’elle ne s’adresse tout simplement pas assez poliment à eux. Son rêve est pourtant simple : elle voudrait être comme Kazehaya, un garçon de sa classe qui est constamment souriant et attire tout le monde autour de lui. Ce dernier est d’ailleurs le seul à lui adresser la parole et à la considérer comme quelqu’un de normal. Ce jour-là, Kazehaya annonce à toute la classe qu’un test de courage est organisé et que tout le monde a le droit d’y participer. Sawako a très envie d’y aller mais, sachant que cela effraiera les autres, se résigne à ne pas s’inscrire. Cependant, elle va revoir sa décision lorsque Kazehaya lui demande d’y participer malgré tout…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une lycéenne fait peur à tout le monde et un beau gosse populaire va l’aider à sortir de sa solitude… De prime abord, l’histoire de cette nouvelle série rappelle fortement celle de Yamato Nadeshiko (Pika) mais, heureusement, le rendu est nettement meilleur. Les personnages sont attachants et, grâce à un ton léger qui allie efficacement humour (les gags étant surtout liés aux grimaces de Sawako) et sentiments, le récit se montre au final assez frais et divertissant. Néanmoins, certaines ficelles scénaristiques sont un peu maladroites : on a déjà compris que Sawako et Kazehaya étaient amoureux l’un de l’autre, et le changement de comportement de leurs camarades est un peu trop rapide. L’intrigue est donc sympathique mais moyenne, et il en va de même pour les graphismes : découpage dynamique et intéressant, personnages qui regorgent d’expressions mais dont les proportions manquent de soin, tramage abondant, décors particulièrement absents… Au final, l’ensemble est plutôt moyen mais a du potentiel qu’on espère voir se confirmer par la suite.