L'histoire :
En voyant Sawako de bonne humeur, ses parents sont ravis : visiblement, tout va bien pour elle à l’école et cela les rassure. De son côté, la demoiselle repense aux derniers évènements et se dit que, si chacun a le droit à une quantité de bonheur, elle a sûrement utilisé une bonne partie du sien ! Le lendemain au lycée, un groupe de filles approchent Yano et Yoshida pour leur poser des questions et vérifier si la rumeur les concernant est vraie. Plutôt que de nier quoi que ce soit, les deux jeunes filles en rajoutent des tonnes et cherchent à savoir qui est à l’origine de ces rumeurs. Les filles accusent alors Sawako, qui se servirait d’elles et Kazehaya pour augmenter sa popularité, mais Yano et Yoshida refusent d’y croire. Pourtant, toutes deux vont tout de même aller questionner leur amie qui ne comprend pas absolument pas de quoi elles parlent. Elles réalisent alors la pureté et l’innocence de Sawako et, bien vite, un autre sujet occupe les conversations : où est Kazehaya ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En se centrant sur la rumeur qui serait lancée par Sawako ainsi que sur la maladresse de cette dernière, l’intrigue avance lentement. En effet, Yano et Yoshida ne veulent pas croire que leur amie puisse faire une telle chose et celle-ci a du mal à leur dire à quel point elle les aime. La majorité des évènements sont donc des quiproquos dont on devine rapidement l’issue mais, heureusement, l’histoire reste intéressante. En fait, c’est la réaction de Sawako, triste et touchante, qui capte notre attention même si cela ne contribue pas à augmenter le rythme général. Par ailleurs, les gags sont toujours aussi nombreux et souvent efficaces, la plupart étant due aux mimiques et grimaces de Sawako. Quant au reste des graphismes, ceux-ci sont moyens mais s’avèrent assez honnêtes pour un shôjô : découpage largement dynamique, décors quasiment inexistants, tramage abondant, personnages expressifs mais qui manquent de finitions… Au final, ce deuxième volume nous laisse la même impression que son prédécesseur : un potentiel pas assez exploité mais une lecture tout de même divertissante.