L'histoire :
Le sort du shaman fight est désormais scellé : Hao en est désigné vainqueur. Laissé libre d'agir à sa guise, il est tout proche de fusionner avec le great spirit et de devenir le Shaman King. Yoh a beau avoir déclaré forfait du shaman fight au profit de son jumeau maléfique, c'est maintenant l'heure de la revanche pour lui et son équipe. Un obstacle de taille pourtant se dresse entre Yoh et Hao car les organisateurs paches sont bien décidés à faire respecter la tradition et à empêcher les jeunes trouble-fêtes d'arriver à leur fin. Leur premier adversaire, Radim, animateur pache vedette est loin de faire de la simple figuration et se révèle être coriace ! Faust va même devoir inventer une chanson pour contrer les vocalises de Radim. Les autres paches ne sont pas en reste car le golem piloté par Reoseb et Seyrarm, les protégés du père de Yoh, a réussi à pénétrer l'enceinte extérieure et vise directement Hao. Le grand chef pache lui-même va être obligé de s'employer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est la dégringolade dans les abysses pour les protagonistes de Shaman King et il en va de même pour l'histoire qui touche véritablement le fond. C'est le dernier tome publié de la série et il ne résout rien. L'histoire s'est enferrée depuis bon nombre de tomes déjà dans les méandres de combats sans buts où les fantômes et leur folklore ont laissé la place à des surenchères de Furyoku pas vraiment prenantes. On espèrait un sursaut, un miracle, mais il n'est pas venu, au contraire, car Hiroyuki Takei semble avoir épuisé la veine et ne voyant pas d'issue a mis fin à sa série. Sans réelle conclusion, juste un bout d'histoire avec des combats stéréotypés qui virent au ridicule avec la chanson du Fumbari Onsen, la série se termine en queue de poisson. Même l'épilogue où les personnages ont grandit (ce qui généralement plaît beaucoup) est incompréhensible et finalement on est bien content que ça s'arrête là. Le dessin est conforme aux volumes précédents sans plus mais sans moins non plus, au moins de ce côté là, ce tome n'est pas bâclé. Pas de fanfare et de feu d'artifice pour ce dernier volume donc, on aurait préféré un rayon de lumière dans les pages de ce tome plutôt que sur la brillante couverture...