L'histoire :
A la Duel Academia, la nouvelle génération de joueurs du fameux jeu de cartes « Magic & Wizards » suit des cours visant à faire d’eux des duellistes professionnels. Jûdaï Yûki et Shô Marufuji ont intégré cette année la section Osiris Red, celle dont les élèves peuvent se faire exclure à tout moment en cas de mauvais résultats, contrairement aux sections Râ Yellow, qui regroupe les élèves de niveau moyen, et Obelisk Blue, qui compte les éléments les plus brillants. Alors qu’il glande tranquillement sur un banc, Jûdaï est approché par son amie Asuka, membre de la section Blue. Elle lui demande ce qu’il a fait de son acolyte et le jeune homme lui répond que Shô est parti affronter le professeur Ryûga. Asuka lui fait alors part des rumeurs qu’elle a entendues au sujet de cet homme : celui-ci doit affronter 50 élèves pour devenir titulaire et il aurait déjà remporté 45 victoires au terme desquelles il aurait confisqué le jeu de ses adversaires pour enrichir sa collection personnelle. Plus tard, Jûdaï retrouve Shô et celui-ci lui annonce qu’il a perdu son duel et ses cartes, notamment car son duel disk a connu une défaillance l’ayant empêché d’utiliser ses cartes de magie. Jûdaï décide alors d’aller se plaindre auprès du professeur Ryûga et accepte de devenir son 50ème adversaire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme son nom l’indique, ce manga se passe après la série originelle et met en avant la nouvelle génération de duellistes (« GX » pour Génération X, soit : nouvelle génération). Cette série reprend la version télévisée éponyme qui, comme toutes les licences YuGiOh au Japon, a connu un succès considérable avec pas moins de 180 épisodes (4 saisons). Néanmoins, ceux qui liront le manga sans avoir vu au moins les premiers épisodes de la série seront un peu perdus car le background des personnages est zappé dans la version papier. Pour le reste, il n’y a malheureusement pas grand-chose d’original à retirer de ce manga : les graphismes sont à peu près les mêmes que dans la série d’origine (normal car, comme pour la série YuGiOh R, c’est l’un des assistants de l’auteur de la première version qui réalise ce manga) avec des personnages charismatiques, des monstres soignés mais des décors absents et du tramage rapide, et le second point noir est que les duels sont extrêmement répétitifs et assez peu stratégiques. Le héros gagne surtout grâce à sa chance honteuse en tirant toujours ses meilleures cartes dès le début et celles lui permettant de renverser la situation dans les cas désespérés. Et que dire de la ridicule façon qu’ont les duellistes de crier « le duel » au début de chacune de leur parties (alors qu’auparavant, les adversaires criaient « duel », comme on dirait « fight » pour un combat, mais l’article ajouté ici rend cela particulièrement bizarre) ? Bref, une œuvre à réserver aux plus jeunes ou aux fans du jeu de cartes.