L'histoire :
Yûgi, Kaiba, Marik et Jôno-uchi se livrent à un âpre combat à 4 pour décider des demi-finales du battle city. Jôno-uchi veut à tout prix battre Marik pour délivrer son amie Maï de l'ensorcellement dont elle est victime. Il réussit à se retrouver en demi-finale contre ce dernier grâce à un astucieux stratagème. Conséquence directe, les deux ennemis jurés, Kaiba et Yûgi, se retrouveront face-à-face au combat suivant. Pour l'heure, Jôno-uchi est confronté à Marik qui l'entraîne dans un jeu des ténèbres. Dans celui-ci, les joueurs ressentent la douleur des coups portés à leurs monstres invoqués. Le duel commence mal pour Jôno-uchi qui perd tour-à-tour les capcités d'attaque de ses monstres et ses cartes tout en ayant la tête prise dans un étau. Il réussira toutefois à retourner la situation et mettre Marik en danger. Mais ce dernier à encore de la ressource ! En effet il est le possesseur d'une carte divine, le dieu soleil Râ, dont il dévoile la troisième et dernière forme, celle d'un oiseau de feu. Malgré sa force d'attaque nulle, Râ pourra-t-il vaincre Jôno-uchi ou bien cela cache-t-il un pouvoir mortel ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Autant le volume précédent laissait un peu de place à l'évolution des scénarios parallèles, autant ce volume est entièrement dédié au duel de cartes Magic and Wizards. Le duel entre Jôno-uchi et Marik est prenant, bien que l'on devine très vite l'issue du duel tant les mises en garde sont nombreuses. Côté ambiance, les souffrances des personnages censées être très grandes sont suggérées sans génie et l'atmosphère manque un peu de profondeur pour être véritablement crédible. Les monstres du jeu sont bien réalisés mais sans plus. Point positif tout de même, le choix des monstres pour chacun des personnages comme compatible avec leur caractère est intéressant. Les combats sont faciles à suivre grâce à un bon équilibre entre l'explication de la carte et les commentaires des protagonistes et des spectateurs. Pour ajouter au dynamisme du combat, le découpage des cases est rapide et varié, appuyé par un dessin de bonne facture bien encré et sans cases blanches. Le cocktail action réflexion est donc prenant et il ne manque qu'une psychologie un peu mieux travaillée pour que le côté dramatique soit plus naturel et moins provoqué...