L'histoire :
Oga a bien du mal à convaincre les voyous venus lui chercher des noises qu’il a décidé d’abandonner la baston. Cependant, il ne fait pas grand cas des ces énergumènes et le jeune homme n’hésite pas à décrocher son portable quand celui-ci se met à sonner, ses interlocuteurs n’en revenant pas d’être ignorés de la sorte. Si c’est bien le numéro de Takayuki qui s’affiche, c’est en fait Himekawa qui est à l’appareil : celui-ci retient Hilda et Takayuki en otage et n’hésitera pas à les exécuter si Oga ne se pointe pas aux coordonnées qu’il lui indique. Lorsque l’heure du rendez-vous arrive, les deux captifs sont désespérés : non seulement Oga ne montre pas le bout de son nez, mais en plus Alindolon est venu s’ajouter à la liste des prisonniers. Furieux et déçu, Himekawa décide de tuer ses otages. C’est alors qu’Alindolon se fend soudain en deux, faisant apparaître Oga et Beelzebub. Le jeune homme explique au bébé qu’il ne va pas rompre sa promesse : il ne s’agit pas de baston mais d’exécuter un salaud qui s’en est pris à ses potes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entre le quadriumvirat TKKH et le baby-sitting, Oga n’a pas fini de morfler. En effet, côté « gros vilains », on fait connaissance avec deux membres du TKKH qui ont des manières de se battre plutôt surprenantes : d’abord, Himekawa qui arbore une banane improbable et pense pouvoir tout acheter avec de l’argent, puis Aoi, une demoiselle qui se déguise pour pouponner et qui se balade au lycée avec un sabre en bois particulièrement tranchant. Dans les deux cas, Oga va utiliser Baby Beel - alias Beelzebub - pour se battre mais la tournure que prennent les combats est aussi violente et grotesque qu’amusante. Les gags jouent à la fois sur l’effet de surprise et sur la stupidité des personnages, et force est de constater que cela fonctionne à chaque fois, avec une mention particulière pour les déclarations d’amour involontaires. En ce qui concerne le baby-sitting, Oga emmène Beelzebub au jardin d’enfants et tente de lui construire un jouet démoniaque : l’éducation musclée et irresponsable que subit le petit monstre est elle aussi très amusante de par son côté décalé. En fait, quel que soit l’aspect du récit, l’humour est primordial et prédominant : allié à un rythme élevé, on a ici un mélange redoutablement drôle. Par ailleurs, l’expressivité des personnages les rend très charismatiques et le dynamisme des dessins conjugué à des planches fournies ajoute un pavé de plus aux bons points de la série. Pour faire court : vivement la suite !
