L'histoire :
Ayant compris que Baby Beel n’est pas un simple bébé ni la progéniture de Hilda et Oga, Aoi demande à Oga qui est réellement cet enfant. Le garçon s’apprête à tout lui dévoiler mais il veut commencer par le nom du bébé et réalise qu’il ne le connaît pas. Cela le saoule et il refourgue la tâche à Baby Beel qui se contente d’un simple « Dah ! ». Oga remarque alors que Furuichi les espionnait et celui-ci réalise que lui non plus ne sait pas comment s’appelle le démon : il faut dire qu’ils ont entendu son nom qu’une seule fois. En larmes, Baby Beel décide de s’enfuir mais c’est alors qu’arrivent trois servantes démoniques et Hilda. Cette dernière n’a pas l’air d’apprécier la présence de ses collègues et pour cause : elles sont au service d’En’ô, le grand frère de Baby Beel, qui fait alors son apparition. Aoi est médusée et, après qu’Oga lui a parlé de démons, une des servantes l’assomme. Puis, tout ce groupe se rend chez Furuichi pour une conversation au sommet. En fait, le roi des enfers veut détruire le monde. Il avait oublié que Baby Beel était là pour cela et, n’ayant pas envie d’attendre, a envoyé En’ô pour accomplir le travail. Pendant ce temps-là, Tôjô et Izuma ont décidé de régler leurs comptes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les personnages secondaires, qu’on les connaisse déjà ou qu’ils soient nouveaux, sont mis au premier plan de ce 10ème volet. Honneur aux dames, c’est Aoi qui ouvre le récit en découvrant enfin la vérité sur Baby Beel, ce qui dissipe les malentendus mais perturbe encore plus la demoiselle. De plus, on observe Tôjô et Izuma en train de se battre comme jamais pour régler leur compte dans un affrontement violent où la subtilité ne va pas être de mise. Mais les deux plus importants protagonistes sont En’ô, le grand frère de Baby Beel, et un démon à sa solde, Hecados. Le premier se positionne en tant que rival de Baby Beel mais est complètement à la masse : il se comporte comme un vrai gamin capricieux et fan de jeux vidéo, ce qui donne surtout des gags idiots mais efficaces. Quant au deuxième, il compte se battre pour En’ô mais n’attaque pas de manière loyale et fait preuve de fourberie. Tout au long du volume, l’action et l’humour se relaient et, avec les nouveaux venus, l’histoire prend une tournure inattendue qui relance efficacement le scénario. Bien évidemment, les bastons et les gags sont très rythmés et donnent toujours dans l’absurde avec une efficacité à toute épreuve. On passe donc une fois de plus un bon moment de divertissement et on attend la suite de pied ferme.