L'histoire :
En plein centre-ville, un homme avec un couteau fonce droit vers Hokuto. Chiwa a tout juste le temps de s'interposer pour protéger son mari mais la lame de l’arme s’enfonce alors dans son bras. L’agresseur s‘enfuit et Chiwa tente de rassurer Hokuto sur son état tout en lui demandant d’appeler la police. Les passants se mettent à appeler une ambulance pendant que Hokuto reste tétanisé : cet incident lui rappelle la mort de sa mère et il est complètement paralysé par la peur. Finalement, Chiwa s’en sort bien : elle n’a que quelques points de suture. Quant à Hokuto, il est rongé par la culpabilité et a bien du mal à s’en remettre. Un peu après cela, le grand-père de Hokuto convoque la famille pour leur annoncer une nouvelle bien gênante : Hokuto est en fait le fils de l’amant de sa mère et n’a donc pas de lien avec la famille Mamiya. De fait, il ne peut prétendre à la reprise de l’entreprise et se fait même chasser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour ce dernier volume, c’est Hokuto qui est au centre de toutes les préoccupations : entre les révélations sur sa naissance, la découverte de la personne de sa famille qui a essayé de le tuer, une demande de divorce, une disparition de plusieurs mois et un autre mariage. On savait déjà que Hokuto n’était pas le fils de son père, mais la façon dont vont tourner les choses est tout de même plus importante et étonnante que prévue. Cela apporte un vent de tragédie qui assombrit le récit mais le rend un peu plus prenant et, lorsque l’identité du coupable est dévoilée, tout le monde va en souffrir. Quant à Chiwa, celle-ci veut à tout prix soutenir son mari et lui prouve sans cesse à quel point elle l’aime mais Hokuto va faire des choix radicaux pour la protéger. On a quand même le droit à un happy-end plein de tendresse et parsemé d’humour, mais tout le reste du volume est marqué par une forte tension qui nous maintient en haleine jusqu’au bout. Vous l’aurez compris, ce dernier volet ne baisse pas la pression un moment, ce qui fait qu’on ne s’ennuie pas un instant. Voilà donc un dénouement final comme on les aime : rythmé, prenant, touchant et concluant tout !