L'histoire :
Avec l’aide d’Oboro, la maîtresse des potions, le président des élèves, Mejiro, a transformé Yoichi en petit enfant juste avant la fête sportive du lycée où tous deux s’affronteront. Si le samouraï perd, Ibuki et Ayame seront forcées d’obéir à Mejiro sous peine de se retrouver humiliées devant tout le monde grâce à l’encens de félinisation. Le jour venu, tous assistent au duel entre les deux stars de l’école. Il s’agit d’une course d’obstacles où Yoichi et Mejiro devront passer diverses difficultés plutôt particulières. Pour commencer, des filles en petite tenue se jettent sur eux et tentent de les retenir tandis que les garçons doivent traverser cette « muraille de filles » le plus rapidement possible. Mais Yoichi se rend rapidement compte que quelque chose cloche, et ce n’est pas dû à sa petite taille : si Mejiro a pu passer facilement, le samouraï n’est quant à lui plus lâché par les jeunes filles ! Ce qu’il ne sait pas encore, c’est que le président des élèves a soudoyé de nombreuses filles afin de l’aider à gagner, et ce pour chacune des étapes de la course. Heureusement pour Yoichi, ses amis se rendent compte de tout et vont alors l’épauler dans l’ombre pour rétablir une certaine équité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir affronté son sbire en la personne du président des élèves, Yoichi doit faire face directement à Oboro, la maîtresse des potions. Grâce à ses pouvoirs, cette dernière arrive à nous surprendre quelque peu en offrant des situations plutôt inattendues (comme par exemple un des alliés de Yoichi qui se retourne contre lui), ainsi qu’une vision différente des affrontements qui ne sont pas cette fois qu’une histoire de force et de technique. Côté sexy, on est correctement servis avec comme toujours quelques scènes déshabillées, les filles les plus mises en avant (et à nu) dans cet opus étant Ayame et Angela. Là encore, l’auteur change un peu ses habitudes en se montrant plutôt original : robe en papier toilette qui se dissout à l’eau pour Ayame, tentacules mystiques attaquant Angela... Le scénario en lui-même, sans jamais voler très haut, continue de se montrer divertissant, tour à tour amusant, sexy ou prenant, mais on regrette tout de même que le cas du problème Oboro soit si facilement résolu car cette « méchante » aurait mérité un plus gros développement et un peu plus de profondeur vu le passé que l’auteur lui a choisi Malheureusement, on a encore une fois le droit à la méchante petite fille qui n’est en réalité vilaine que parce qu’elle est meurtrie dans son petit cœur mais qui en fait a bon fond ! Mais bon, High School Samurai est un manga qui se veut léger et plein de bonne humeur, et le moins que l’on puisse dire est qu’il le reste. En bref, voilà comme toujours un opus plaisant à destination des messieurs pas trop regardants et amateurs de harem manga.