L'histoire :
La tante de Kaoru a invité quelques amies à fêter Noël et se vante du brillant avenir qui attend son neuveu. Ce dernier n’est pas dupe : il sait que sa tante parle de lui comme d’une bête de foire car, d’ordinaire, elle ne se préoccupe pas de lui. Le garçon ne peut s’empêcher de se sentir complètement seul et déprimé. Le lendemain, Kaoru se rend en ville et entre dans un magasin de musique où lui prend l’envie d’acheter des baguettes de batterie pour Sentarô. Là, il rencontre Ritsuko qui a eu la même idée que lui. Du coup, ils achètent ensemble une paire de baguettes. Après cela, ils se promènent dehors et Kaoru ne peut se contenir : il embrasse Ritsuko sur la bouche et lui souhaite un joyeux Noël. La demoiselle reste interdite avec les larmes aux yeux et s’enfuit à toute vitesse quand arrivent Sentarô et sa fratrie. Déçu et en colère, Kaoru s’en prend à Sentarô qui a semble-t-il une vie de rêve...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le trio formé par Sentarô, Kaoru et Ritsuko va être mis à mal dans ce troisième volet et c’est une véritable valse des sentiments qui nous est jouée. Dans un premier temps, Kaoru déprime et va s’en prendre à Sentarô car il est jaloux de lui. Du coup, Sentarô va lui faire comprendre qu’il n’y a pas de quoi en lui racontant son passé d’enfant métis et rejeté. On savait que le garçon avait connu des moments difficiles mais c’est ici que son portrait est dressé et que l’on peut complètement s’attacher au personnage qui, en plus de faire preuve de profondeur, lève le voile sur une certaine ségrégation qui a eu lieu au Japon après la guerre. Puis, Kaoru tente de se rabibocher avec Ritsuko qui a bien du mal à pardonner un baiser volé. Là, c’est la tristesse amoureuse qui est au premier plan : en plus de nous jouer une mélodie émouvante, ce passage permet aux personnages de faire des mises au point sur leurs relations et leurs sentiments. Enfin, dans le dernier tiers, Kaoru part sur les traces de sa mère en compagnie de Sentarô : plutôt que la famille, c’est l’amitié qui est le maître-mot de cette partie et cela donne un nouvel élan inattendu à l’histoire. Au final, voici donc une nouvelle partie de la partition jouée sans fausse note : vivement le couplet suivant !
