L'histoire :
Le duel opposant Van à Justin fait rage. Ainsi, chacun des deux garçons doit donner son maximum pour se battre et ils lancent leur LBX l’un contre l’autre. Malheureusement, Achille voit son poing américain se faire détruire dans l’affrontement. Van refuse cependant d’abandonner car il doit à tout prix sauver son père des griffes de ce « diable » de Cillian Kaido. En entendant cela, Justin est particulièrement remonté : il ne tolère pas qu’on puisse dire du mal de son grand-père à qui il doit tout. Les deux combattants décident alors d’en finir une bonne fois pour toutes et font appel aux dernières forces de leurs LBX. Van donne tout ce qu’il a et remporte la victoire, devenant ainsi le champion du monde. Cherchant du réconfort, Justin appelle son grand-père au téléphone : l’homme le traite alors d’inutile et lui annonce qu’il va faire exploser une bombe sur les lieux du tournoi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reprenant sur le duel final opposant Van à Justin, ce troisième volume s’empresse de tout conclure : le tournoi de LB et le sauvetage du monde. Si on peut apprécier que les choses ne s’éternisent pas, on regrette que la narration verse dans la précipitation en plus de s’égarer parfois dans des flash-backs inutiles. Ainsi, le championnat est terminé en quelques pages et on n’a pas le temps de fêter la victoire du personnage car le grand-père de Justin décide de passer à l’attaque. Non seulement on n’avait pas besoin d’explications pour justifier l’affection de Justin envers son grand-père (cela ajoute du pathos superflu avec le coup du pauvre petit orphelin), mais en plus le récit se permet de faire tout un chapitre sur l’entraînement de Van pour nous dévoiler l’origine de sa super-attaque, ce qui ne sert pas à grand-chose en plus de casser le déroulement de l’histoire principal. Quant à l’assaut du laboratoire pour empêcher le grand-père de Justin de détruire le monde, la déception est aussi au rendez-vous : on ne voit presque aucune résistance de l’organisation qui n’a apparemment pas jugé bon de mettre en place une certaine sécurité (les personnages circulent comme ils veulent, aucun agent de sécurité dans les parages...), un personnage secondaire trahit Van avant de se repentir en se sacrifiant (cela occasionne de la perte de temps et accumule les poncifs du genre) et les dernières pages sonnent comme un épilogue alors que la série n’est en fait pas encore finie. Avec tout cela, on ne peut pas dire qu’on attende grand-chose de la suite.