L'histoire :
Contrairement à leur ami Hana, Tsubura et Kimitaka échappent de justesse aux cours de soutien. Ils peuvent donc aller au cours de flamenco où Takashi se montre toujours aussi ferme. La pianiste, elle, a du mal à jouer le morceau qui accompagne les danseurs et préférait chanter lors du spectacle. L’idéal pour elle serait de danser mais personne d’autre n’est en mesure de s’occuper du chant ou de la musique. Tsubura se rappelle alors que Hana chantait autrefois dans une chorale. Le lendemain, Tsubura et Kimitaka parlent de tout cela à Hana mais celui-ci refuse catégoriquement de chanter. Il ne leur dit pas qu’il a en lui un profond traumatisme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on connaît les complexes de Kimitaka, ses deux amis Hana et Tsubura sont un peu plus énigmatiques. Ici, les deux jeunes hommes se livrent un peu et nous confient ce qu’ils ont sur le cœur. Cela vient compléter la palette de personnages sensibles, abimés, fragiles et en quête de sérénité. C’est l’occasion pour l’auteur d’aborder de nouveaux thèmes tout en montrant qu’une activité artistique (ici le flamenco, donc) peut apporter un peu d’aide à ceux qui souffrent. Il est vrai que les choses sont un poil faciles, mais ce n’est pas pour autant que la lecture déplaît, au contraire. On est touché par les personnages, leur histoire et leur amitié, cela constitue la force du récit et permet aux sentiments de nous étreindre sans prétention et avec efficacité. Olé !