L'histoire :
Miharu et ceux qui ont quitté le clan des Kairoshû sont allés se réfugier au Banten et, s’ils savent que le Shinrabanshô a été utilisé, ils ignorent quoi ou qui a été effacé de leurs souvenirs. Yukimi et ses amis refusent de rejoindre officiellement le Banten mais, néanmoins, tous s’accordent sur un point : aider Miharu, qui souhaite ne plus jamais avoir besoin d’utiliser le Shinrabanshô. Pendant son exil, Thobari a justement trouvé une technique baptisée « Zekû » qui serait capable d'extraire ce terrible pouvoir du corps du jeune homme mais ses recherches ne sont malheureusement pas complètes : il ne sait pas vraiment comment fonctionne le Zekû...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Scotché par le virage de l’intrigue dans le volume précédent, on avait hâte de découvrir ce volet : s’il faut bien reconnaître que l’ensemble manque ici d’action, la récit se montre tout de même prenant de par les réflexions des personnages. Tout d’abord, on apprend qu’il existe une technique pour enlever le Shinrabanshô du corps de Miharu : pour l’instant, il faut arriver à la parfaire mais cela offre de nouvelles perspectives pour la suite. Puis, les personnages tentent de se tourner vers l’avenir mais chacun porte en soi la disparition de Yoite : Miharu se sent lié à celui dont il a oublié l’existence, Yukimi se demande ce que représentait cette personne pour lui... Tout au long des pages, on fait donc le tour des personnages en proie à de nombreux questionnements intérieurs : les sentiments sont bien décrits et on se laisse facilement emporter par l’ambiance mélancolique qui s’en dégage, l’ensemble étant ponctué de quelques gags amusants. Malgré une baisse de tension, ce onzième volume remplit son office et on guette la suite avec impatience.