L'histoire :
Rakan et ses amis sont entrés dans la forêt aux clochettes, dont le vrai nom est en fait « le cimetière des criminels aux clochettes qui tintent ». Le nom du lieu est certes effrayant, mais pas autant que le fantôme d’une femme en colère qui apparaît devant eux. Cette dernière semble connaître Chigusa car elle l’appelle par son nom mais celui-ci ignore à qui il a affaire. Cela n’étonne guère la défunte qui n’a été qu’une conquête parmi tant d’autres pour lui. En entendant cela, Rakan fait des remontrances à Chigusa : pour lui, ce n’est pas bien de se comporter ainsi. Puis, en parlant avec le fantôme, il s’avère que c’est en fait un ancêtre de Chigusa que ce dernier a connu. Hélas, la vérité ne suffit pas à calmer la colère du fantôme qui veut absolument emporter le jeune homme dans la mort...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la première moitié de ce volume, on retrouve Rakan et ses amis aux prises avec un fantôme particulièrement en colère qui semble en vouloir à Chigusa. Cela est l’occasion de voir une nouvelle facette de Chigusa à travers la vie d’un de ses ancêtres, mais également d’offrir un peu d’action au récit. La deuxième partie se déroule quant à elle dans un village où Rakan - en plus de retrouver ses compagnons qui avaient été engloutis - est plus on moins considéré comme un vrai sauveur. De plus, la rencontre avec le serpent géant du volume précédent prend ici tout son intérêt, l’intrigue dévoilant alors un côté « puzzle » plutôt bienvenu. L’histoire n’avance pas très vite mais l’ambiance est suffisamment prenante pour qu’on s’immerge sans peine dans la lecture. En tous cas, ce neuvième volume est essentiellement une transition dont la suite se fait attendre.