L'histoire :
« Support Kindness Encouragement Troubleshoot », telle est la devise du SKET, le club des protecteurs de la vie scolaire. Celui-ci est composé de trois membres : Yôsuke « Bossun » Fujisaki qui est à fond dans son rôle de chef, Hime Onizuka qui est surnommé la princesse démon à cause de sa tendance à se battre et à frapper les gens, et Kazuyoshi « Switch » Usui qui ne parle aux autres que par l’intermédiaire de son ordinateur. Ensemble, ils se sont fixés comme mission de venir en aide à leurs camarades pour qu’ils puissent mener une vie de lycéen la plus agréable possible. Cependant, ils ne sont pas très bien vus des autres élèves et ils se contentent de missions diverses : garder le petit singe d’une demoiselle, retrouver un garçon qui asperge les autres de peinture, identifier un fantôme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rassurez-vous, le SKET de SKET Dance n’est pas une faute d’orthographe pour désigner du skate-board : il s’agit de l’acronyme pour « Support Kindness Encouragement Troubleshoot », ce qui désigne en fait le leitmotiv du club d’entraide d’un lycée. Ses membres, un trio composé de deux garçons et une fille, sont en effet là pour résoudre les problèmes divers et variés de leurs camarades. Toutefois, les jeunes gens ne sont pas très bien perçus car ils ont des caractères assez extrêmes et ils se retrouvent surtout chargés de requêtes pas toujours de leur ressort comme retrouver un fantôme ou s’occuper d’un petit singe. Ce sont l’humour et l’énergie qui sont les maîtres mots de l’histoire et, si on peut accepter la succession de chapitres sans lien pour présenter les activités du trio, on est en revanche déçu du rendu : les gags ne sont pas toujours drôles, certains rebondissements manquent de crédibilité, et les membres du SKET ne sont pas attachants. On retiendra tout de même le dernier chapitre où l’auteur joue pas mal avec la mise en scène grâce à un personnage qui voit la vie en manga ! De plus, chaque chapitre est suivi d’un petit commentaire de l’auteur, ce qui est plutôt sympathique. Graphiquement, on est dans du classique à tous les niveaux mais la qualité est là : personnages expressifs, mise en scène dynamique et planches fournies. Ce démarrage est donc moyen mais le second volume (qui paraît en même temps que celui-ci) pourrait peut-être nous convaincre un peu plus.