L'histoire :
Taki assène un Corkscrew Shot à Bogeywoods qui rétorque par un coup tout aussi violent. Taki se relève difficilement en se demandant comment son adversaire fait pour tenir debout. En effet, le Corkscrew Shot a déboîté quelques vertèbres à Bogeywoods et celui-ci devrait donc se retrouvé paralysé. Lisant avec amusement l’incompréhension dans le regard de Taki, son ennemi lui explique alors que son corps possède plus de 4000 os, soit environ 20 fois plus que celui d’un homme normal. De plus, ses articulations et sa musculature sont aussi souples que celles d’un danseur de ballet. Grâce à cela, Bogeywoods peut déboîter ses os à volonté sans subir de dommages. Bogeywoods enchaîne ensuite plusieurs frappes très violentes sur Taki qui finit au sol. Le gourmet sent qu’il va perdre connaissance quand il se rappelle alors un conseil crucial de son maître...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la même veine que le volume précédent, ce dixième volet est placé sous le signe de l’action avec un zeste de révélations et de surprise. Ainsi, trois combats se déroulent simultanément : Taki affronte Bogeywoods, Match se bat contre Barrygamon et Toriko fait face à Tommyrod. Les Gourmet Hunters et leurs ennemis vont devoir dépassera leur limites et trouver de nouvelles astuces pour arriver à remporter la victoire. L’originalité et la force de frappe sont ce qui caractérise les affrontements, ceux-ci étant particulièrement intenses et mettant à mal les combattants. Pourtant, si on apprécie les scènes d’action, on ne parvient à s’immerger complètement : ces phases-là ont tendance à s’éterniser un peu trop et donc une fois de plus à générer un peu d’ennui. Quant aux révélations, c’est Komatsu qui va en faire une sur le lieu où est censée être la soupe et découvrir un nouveau type de Gourmet. Toutefois, cela ne change finalement pas grand-chose et le récit continue de stagner au lieu d’avancer. Trop d’action tuerait-elle l’action ? En tous cas, ce volume en donne l’impression mais la suite saura peut-être redynamiser l’intrigue de fond...
