L'histoire :
La veille de la rentrée scolaire, Tôma a du mal à dormir car il craint de ne pouvoir cacher très longtemps son amnésie à ses camarades. Il est en train de s’inquiéter dans la salle de bain quand son nez se met à saigner. Il se dépêche donc d’aller dans sa chambre pour prendre un mouchoir mais il trébuche et réveille Index. La demoiselle ne tarde pas à se chamailler avec lui et la dispute ne s’arrête que lorsque le garçon découvre des devoirs à faire pour le lendemain sous son lit... Le 31 aout, les cours reprennent pour tous mais Mikoto a la tête ailleurs : elle ne pense qu’à un manga et a hâte de le lire à midi. Cependant, Mitsuki (le petit-fils du principal) tient absolument à l’accompagner pour la pause-déjeuner. Mikoto n’ose pas avouer qu’elle va lire des mangas et, quand elle aperçoit Tôma, décide de le faire passer pour son petit ami pour éloigner Mitsuki...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volume précédent faisait un peu avancer l’histoire mais était clairement inintéressant : ici, c’est l’inverse, c’est-à-dire que l’intrigue générale ne progresse pas mais le récit fait preuve d’un peu plus de consistance. Dans les deux-tiers du volume, Mikoto est sur le devant de la scène car elle oblige Tôma à faire semblant d’être son petit ami afin de décourager un prétendant. Le procédé est certes grotesque mais, étonnement, on trouve cela plus intéressant : la demoiselle se montre un peu plus attachante et ordinaire et on réalise que le prétendant n’est pas un simple camarade de classe. Du coup, même si le récit ne décolle pas franchement, il n’en demeure pas moins que l’histoire arrive à nous divertir. Puis, le dernier tiers remet Index au premier plan car un homme en costume la kidnappe pour profiter de ses connaissances : le dénouement de ce passage arrive un peu vite et cela n’apporte pas grand-chose à l’intrigue non plus, mais au moins cela nous permet de voir d’autres utilisations du pouvoir d’Index et ce n’est déjà pas si mal. Néanmoins, cela n’est pas suffisant pour capter définitivement notre intérêt. Au final, on réalise que l’histoire générale est complètement mise de côté mais qu’on a là un volume plus prenant que les autres (mais toujours trop moyen) : la conclusion à en tirer laisse perplexe...