L'histoire :
Les shinaï et bogu commandés par le club de kendo sont enfin arrivés : Kojirô tend les tenues à ses élèves tout en leur donnant la facture. Les lycéens sont peu confiants à l’idée de donner l’argent à leur professeur qui se sent mal à l’aise face à ces regards suspicieux. Puis, l’heure est à l’enfilage des nouvelles tenues et Dan doit se faire aider car il ne sait pas comment revêtir la tenue de kendo. Une fois paré, les élèves se rendent alors compte que le nom de famille de Dan a été mal orthographié sur son équipement, ce qui rend le jeune homme plutôt dépité. Kirino, quant à elle, s’étonne de voir que Tama a aussi acheté une tenue alors qu’elle en possédait déjà une mais l’explication est toute simple : faisant maintenant partie d’un club, la demoiselle veut juste avoir la même armure que les autres. En voyant les membres du club en tenue, Kojirô se met à donner des surnoms de sentaï aux filles : force rouge pour Tama, force jaune pour Kirino... Le soir, Kirino reçoit un message de Saya, la dernière fille du club qui ne s’est pour l’instant pas encore montrée : cette dernière déclare vouloir mourir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bonne nouvelle : l’agréable surprise créée par le volume précédent se confirme dans celui-ci ! Tout en nous donnant quelques explications pratiques sur le kendo, on continue de suivre la vie du club dont on fait enfin la connaissance du dernier membre : Saya. Cette dernière possède elle aussi un côté excentrique qui réside en sa capacité à s’investir (trop) à fond dans ce qu’elle fait et passe de la volonté enthousiaste à la déprime en un rien de temps. Pourtant, ce n’est pas elle mais Miya qui occupe la plus grande partie de l’intrigue : cette dernière se rend compte que tous sauf Dan sont au courant qu’elle fume, les mystérieuses origines de son amour pour son copain nous sont dévoilées (enfin, rien n’est moins sûr) et la demoiselle commence à s’épanouir en faisant du kendo (« je kiffe à mort taper sur les gens »). Dans le dernier tiers du volume, on assiste enfin au début de la rencontre amicale et les adversaires de l’équipe de Kojirô se montrent aussi frappés que les autres, ce qui est sympathique. Classiques mais efficaces, les graphismes sont très corrects et dynamiques et, contrairement au volume précédent, les scènes d’action sont toutes fluides. Les personnages sont aussi hauts en couleurs que leur comportement et les rendus des scènes de kendo font réalistes. En tous cas, Bamboo blade marque des points et on nous donne envie d’en découvrir un peu plus…