L'histoire :
Le match amical entre le lycée Seimei et l’équipe Muroé aura lieu dans le lycée de cette dernière. Pour s’y rendre, l’équipe de Seimei s’est donnée rendez-vous à la gare. Malheureusement, l’une des filles, Nozomi, ne se présente pas et ses camarades sont inquiètes. Au bout d’un moment, Nozomi finit par appeler Mei et annonce qu’elle ne viendra pas car elle arrête le kendo. Il n’y a donc plus le choix pour la pauvre Mei : elle va devoir participer au match alors qu’elle n’est pas prête du tout. Pendant ce temps-là, Azuma décide de ne pas assister au match amical et préfère rentrer chez elle. C’est à ce moment qu’elle rencontre Kojirô et ce dernier utilise la pluie comme prétexte pour emmener la demoiselle au match. Un peu malgré elle, Azuma va donc devoir y participer alors qu’elle n’est même pas inscrite au club...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume est consacré au match amical entre les lycées Muroé et Seimei avec d’abord un entraînement inter équipe puis les affrontements en eux-mêmes. Si ce passage ne semble pas servir à grand-chose, il permet en fait de faire prendre conscience à Kojirô de sa pédagogie ainsi que de l’évolution des filles (Tama, par exemple, se montre un peu plus ouverte). Puis, l’histoire continue son chemin lentement en nous dévoilant la vie de famille de Kirino : on réalise alors que, sous ses airs de nunuche, la demoiselle cache en fait quelqu’un qui fait beaucoup d’efforts pour les autres, quitte à se sacrifier. Le recrutement d’Azuma dans l’équipe n’est qu’une formalité (mais ce passage est en revanche amusant) et l’intrigue repart alors de plus belle en débutant les sélections départementales. Deux matchs sont expédiés mais, là encore, il s’agit surtout de mettre en avant les réactions des personnages et de nous présenter brièvement les adversaires qui pourraient causer du tort à Tama. Quant aux graphismes, on note une amélioration au niveau rendu du tramage et on apprécie les pages intermédiaires qui représentent les personnages sous forme de peluches. Un bon volume de transition, donc, qui promet de l’action.
