L'histoire :
- Naru tombe face à une pancarte incitant les gens à protéger les enfants du village s’ils sont approchés par des étrangers. Seishû s’est quant à lui fait accrocher par Hina qui pleure car elle ne sait pas où est Naru. Lorsqu’ils la retrouvent, ils vont parler avec cette dernière de la pancarte, et Seishû va alors découvrir que les enfants ont beau se promener librement dans les environs, les villageois surveillent dès qu’il se passe quelque chose d’anormal...
- Dans le village, Seishû passe souvent devant une maison où se trouvent de nombreux chats en espérant en apercevoir un. Le jeune homme est fasciné par les chats mais n’a jamais pu en avoir. Aujourd’hui, il se retrouve nez à nez avec le propriétaire de la maison qui lui propose alors de prendre l’un de ces chats dans ses bras. Le hic, c’est qu’ils sont à moitié sauvages...
- Comme il n’a plus d’encre à calligraphie, Seishû est obligé d’aller au magasin du village. Sur place, il découvre un endroit particulier : on y trouve de tout, et la grand-mère qui tient les lieux a un lien avec chaque habitant...
- Tama, l’une des deux collégiennes, veut devenir mangaka mais c’est un secret car elle ne veut pas être catégorisée comme une otaku par les gens du village. Pourtant, elle a demandé l’avis de Seishû sur son manga. Après coup, son discours enflammé l’inquiète, notamment certains propos pouvant être mal interprétés : et si Seishû la prenait pour une fan de yaoi ? Pour dissiper le malentendu, elle se rend chez le jeune homme mais le retrouve dans les bras de Hiroshi ! En réalité, Seishû s’est encore évanoui mais Tama s’enfuit avant de connaître l’explication et la jeune fille se fait tout de suite des films...
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le choc des cultures continue dans ce second volet où Seishû va encore une fois découvrir de nombreuses choses sur la vie à la campagne mais aussi se faire adopter par les habitants du village. Petit à petit, le jeune homme fait également évoluer son art de la calligraphie vers quelque chose de plus inspiré. Un programme varié nous attend encore une fois : Seishû apprend pourquoi les gens du village ne ferment pas leur porte à clé et comment ils se protègent les uns les autres, il découvre le plaisir du radis blanc mariné, caresse des chats pour la première fois, comprend le rôle central que tient l’épicerie du village... En parallèle, le jeune homme travaille aussi sur lui-même et évolue au même rythme que son art auquel il s’exerce d’arrache-pied jour et nuit, au point de se retrouver à la clinique locale pour surmenage ! En fonction de son importance, chaque chapitre prend le nombre de pages adéquat (cela ayant probablement aussi été pensé en fonction de l’état de santé de l’auteur lors de la prépublication, cette dernière s’étant retrouvée dans le même état que son héros à ce moment-là...). La lecture se montre quant à elle toujours aussi plaisante : les histoires sont toujours aussi intéressantes car on découvre nous aussi la campagne japonaise en même temps que le héros, les gags sont irrésistiblement drôles, et l’ambiance globale est rafraichissante. C’est simple, on a l’impression d’être en vacances ! Au dessin, la mangaka a un trait qui s’est un peu assoupli depuis les tous premiers chapitres et elle tient maintenant ses protagonistes bien en main. Il y a toujours des petites faiblesses, mais globalement les planches sont bien mieux équilibrées que dans le tome 1. Petit à petit, Satsuki Yoshino gomme donc ses faiblesses graphiques et ses histoires n’en finissent pas de nous ravir. Cela se confirme : Barakamon est un titre que l’on suivra avec grand plaisir et chaque nouveau volet sera accueilli avec bonheur !