L'histoire :
Naru vend des coquillages devant l’épicerie du village. Tour à tour, Seishû et l’instituteur viennent voir l’étal de la fillette et, un peu plus tard, c’est un drôle d’étranger qui s’arrête non loin en voiture et s’arrête pour lui parler. Lorsqu’elle aperçoit l’homme, Naru est impressionnée par les tatouages sur ses épaules et ses bras. Elle part alors en courant dans le magasin se dessiner elle aussi quelque chose sur le bras avec un feutre pour narguer l’inconnu. Cela commence mal entre eux ! Un second jeune homme descend alors de la voiture. Ce dernier se montre avenant avec la petite fille, mais il est « vaincu » à son tour lorsque le coquillage qu’il prend en main se met à bouger : il est encore vivant ! Complétement paniqué, il jette alors le coquillage et laisse de nouveau la place à son homologue. Ce dernier demande à Naru si elle sait où habite Seishû, mais elle ne lui répondra que s’il lui achète quelque chose. Après d’âpres négociations, la vente est conclue mais Naru ne donne pas pour autant l’information tant attendue et commence à s’en aller. L’homme tatoué tente de retenir la fillette pour qu’elle lui réponde, mais des villageois apparaissent alors, croyant que les deux hommes tentent d’enlever Naru. Ce séjour à la campagne commence mal pour Kawafuji, le galeriste de Seishû, et Kanzaki, le petit prodige qui vient de remporter le dernier concours de calligraphie et qui est venu rencontre son idole qui n’est autre que Seishû...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement à ce que faisaient les deux premiers, ce troisième volet se base moins sur la découverte de la vie à la campagne par Seishû. Cette fois-ci, ce sont plutôt deux autres citadins qui sont au centre du volume : Kawafuji, « l’agent galeriste » de Seishû, ainsi que Kanzaki, le petit prodige qui a gagné le dernier concours de calligraphie devant Seishû et qui considère ce dernier comme son idole. Eux aussi ont droit à leur choc des cultures, mais ces chapitres vont surtout permettre de faire avancer l’histoire de Seishû par rapport à son évolution en calligraphie. Cette partie, où les réflexions et sentiments des personnages sont à l’honneur, se montre plutôt intéressante. Le récit est comme toujours parsemé de gags frais et amusants, en partie grâce à la petite Naru, mais pas seulement. Là encore, ce tome 3 laisse un peu plus de place aux nouveaux arrivants qui sont source d’une bonne partie des scènes comiques. Comme Kawafuji et Kanzaki sont venus passer plusieurs jours à la campagne, presque l’intégralité des chapitres leur est consacrée, aussi les histoires annexes avec les habitants du village sont globalement laissées de côté pour le moment. Un tome intéressant pour l’évolution personnelle du héros donc, même s’il n’est pas aussi drôle que ses prédécesseurs.