L'histoire :
- Le temps commence à fraîchir, et Seishû se rend donc auprès du chef du village pour lui demander de quoi se chauffer. Ce dernier lui sort alors un poêle à pétrole. Si cela ne rassure pas Seishû de prime abord, le chef lui montre alors un avantage de taille : cela peut servir à faire griller de la nourriture...
- Les parents de Seishû vont rendre visite à leur fils sur l'île. Avant le départ, cela créé énormément de tensions entre la mère de Seishû et, Kirié, l'imprésario de maître Handa, qui n'ont jamais pu se supporter...
- Une fois arrivés au village, les parents de Seishû découvrent l’agitation qui règne autour de ce dernier, entre les enfants comme Naru, Hina et leurs copains, les adolescents comme Tama et Miwa, ou encore les habitants venus pour rencontrer les parents du « maître »...
- L’instituteur du village demande à maître Handa père s’il voudrait bien venir donner un cours d’initiation à la calligraphie aux enfants. Au grand étonnement de tous, ce dernier accepte sans broncher. Une fois en classe avec les petits, la présence des Handa père et fils va pousser Naru à poser une question : qui est le plus fort des deux ? Kawafuji propose alors un duel dont les enfants seront les jurés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En dehors de quelques chapitres indépendants, mais néanmoins toujours sympathiques, le gros de ce dixième opus est dédié à la venue au village des parents de Seishû. Pour l’occasion, l’auteur introduit un nouveau personnage en la personne de l’imprésario de maître Handa père, Kirié, qui n’est autre que le père de Kawafuji et travesti assumé. Pour ne rien arranger, celui-ci et la mère de Seishû ne peuvent pas se supporter. Autant dire que l’ambiance est électrique et que les piques fusent dans tous les sens, ce qui produit de nombreux gags. Pour ajouter à l’ambiance, enfants, ados et certains membres du village sont venus accueillir les parents de Seishû, ce qui donne également lieu à pas mal de scénettes amusantes. Le ton sait aussi se faire plus sérieux par moments, notamment avec des moments père-fils importants, et même émouvants, qui nous aident à la fois à mieux cerner Seishû mais aussi son père. Qui plus est, en fin de tome, un rebondissement inattendu survient, ce qui n’est pas courant dans la série et promet déjà un 11ème volet palpitant. Un peu moins « frais » que d’habitude, ce 10ème opus marque néanmoins un passage important dans l’évolution de Seishû et dans l’histoire, et nous accroche donc à ses pages de bout en bout. Les moments de calligraphie sont par ailleurs l’occasion pour la dessinatrice de proposer quelques cases et planches qui ressortent du lot, certaines avec de très bonnes idées. Seul bémol pour ce volume, il est dommage que le résumé sur le quatrième de couverture raconte ce qu'il se passe dans l’album précédent. Mais c’est un détail, et en dehors de cela, Barakamon confirme chaque fois un peu plus ses qualités. Une série hors-normes qu’il serait dommage de rater !