L'histoire :
Lorsqu’il voit une demoiselle mettre un coup de poing à des paparazzis qui ne demandent pas leur reste avant de déguerpir, Satoru est soudain envahi par une certitude absolue : il connaît cette demoiselle. Il discute alors avec elle pour éviter qu’elle ne s’en aille. Quand la jeune fille lui dit s’appeler Airi et rêver de devenir photographe, un gros choc se produit chez Satoru. Celui-ci est alors assailli d’images et de souvenirs qui se contredisent. L’homme perd connaissance et, lorsqu’il se réveille un peu plus tard, il comprend qu’il a en lui la mémoire de deux vies différentes. Mais comment expliquer cela ? Qu’a-t-il vraiment vécu ? Comment se souvenir de son agresseur qui est le tueur en série d’autrefois ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En faisant de Satoru une victime amnésique, le récit nous avait complètement pris au dépourvu et installait encore plus de tension. Dans le début de ce volume, le jeune homme retrouve en partie la mémoire mais il ne comprend pas pourquoi il se souvient de deux vies différentes et il lui manque encore de nombreux souvenirs. On le suit donc en train d’essayer de retrouver toute la mémoire et de faire travailler son corps resté inactif durant plusieurs années ; mais, surtout, on découvre ce qu’est devenu le tueur depuis, ce que celui-ci attend de Satoru et la façon dont il rôde dans l’entourage du jeune homme. Cela engendre une lente et inquiétante montée en tension car, à chaque page, on se demande ce qui va se passer, si tout va enfin s’emboîter ou si le tueur va passer à l’acte. Le suspense s’installe profondément, nous faisant vivre à fond l’angoisse et l’urgence ressentie par les personnages : on ne peut qu’être en proie à l’ambiance oppressante ! En outre, la mère de Satoru nous livre également des confessions poignantes, ce qui n’est pas sans émouvoir. Les choses se mettent donc en place pour un final rempli de danger : quelle torture de devoir attendre le prochain volet !