L'histoire :
Palatinat du Rhin, sud-ouest de l’Allemagne, 1620. Une jeune femme, Zetta, est en train de prier dans la campagne et se demande si la terre promise pourra un jour être atteinte. C’est alors que deux hommes armés arrivent. Ils pensent pouvoir vendre Zetta à un bon prix mais, avant cela, veulent profiter du corps de la jeune femme. Zetta tente de se débattre, en vain. Heureusement, un homme étrange qui se reposait non loin de là intervient et sauve la demoiselle en faisant fuir les deux individus avec sa lame. Puis, l’homme reprend la route. Plus tard, Zetta le retrouve dans une ville fortifiée. Elle apprend qu’il s’appelle Issak : l’homme est un mercenaire japonais qui cherche à venger son maître et le coupable se battrait en Europe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Quelle idée de mettre en scène un mercenaire japonais dans une Allemagne du XVIIe siècle ! Et, pourtant, cela n’est pas aussi improbable qu’on pourrait le penser car il y a réellement eu des mercenaires nippons à cette époque en Europe. C’est en voyageant à travers l’Europe que Shinji Makari a pu s’en rendre compte et voilà donc ce qui a donné naissance à cette histoire. On suit donc Issak, un homme qui veut venger son maître et parcourt les champs de bataille à la recherche de sa cible. L’intrigue est assez mince et ne se développe pas vraiment pour le moment, car c’est surtout son contexte et ses personnages originaux qui en font tout l’intérêt. On devrait suivre l’aventure d’une troupe au sein de laquelle Issak va se faire une place, mais il va falloir se contenter de cette présentation en attendant. Aux dessins, on retrouve Double-S qui nous avait enchantés avec Jusqu’à ce que la mort nous sépare et dont le style est reconnaissable. Entre réalisme et dynamisme, Double-S nous régale avec des scènes d’action très bien fichues, des personnages charismatiques à souhait et plein de détails partout. De ce côté, aucune déception à avoir ! Cette collaboration entre Shinji Makari et Double-S commence certes un peu doucement mais possède déjà des atouts qu’il nous tarde de voir exploités à leur maximum : rendez-vous à la prochaine bataille !