L'histoire :
Kuro et Keita sont stupéfaits d’apprendre que Shinobu est en fait une root négative, d’autant plus qu’ils ne savent pas comment une telle chose est possible. Normalement, quand un sub rencontre son root, il doit théoriquement mourir. Mais Hiyo a découvert que si le dopelliner tue son orignal, il s’empare de la terra de ce dernier qui se transforme alors en énergie négative. Kuro est horrifiée par cette terrible manipulation de l’équilibre co-existentiel tandis que Keita réalise ce que cela induit : sur l’idée de Hiyo, c’est Shinobu qui a tué sa mère ! Mais les deux jeunes gens n’ont pas vraiment le temps de s’attarder car ils ont un problème bien plus grave. En effet, profitant de leur choc, Hiyo détruit la pierre sacrée. Aussitôt, l’énergie accumulée de tous les root négatives déferle sur l’île d’Okinawa, ce qui provoque le chaos général : des tremblements de terre ont lieu un peu partout et la mer se retire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Juste après que Keita découvre avec horreur que c’est Shinobu qui a tué sa mère, ce volume plonge dans l’action jusqu’à la fin. Pendant que la root négative s’occupe du jeune homme en absorbant sa terra, Kuro affronte Hiyo, ce qui nous offre un combat aussi violent que spectaculaire : il faut dire que, quand la mototsumitama est énervée, ça ne rigole plus ! Parallèlement à ce déchaînement de fureur, on assiste au début de la destruction d’Okinawa, qui nous fait d’ailleurs penser aux événements de Spirit of the Sun (Tonkam). Quant aux graphismes, ceux-ci sont toujours aussi superbes, alliant parfaitement dynamisme et précision. De plus, les personnages sont charismatiques et expressifs et la plastique des demoiselles ravira ces messieurs. Certes, les décors manquent un peu à l’appel mais, en même temps, l’action se déroule dans une grotte donc ce n’est pas bien gênant. Encore une fois, Kurokami – black god nous offre un récit prenant tout en nous en mettant plein les mirettes.