L'histoire :
Après les tragiques évènements d’Okinawa, Keita et ses amis sont enfin de retour à Tokyo. Le jeune homme peut reprendre son travail et ses collègues sont plutôt ravis de le retrouver car ils s’inquiétaient pour lui. Même M. Shiozaki, son patron, se montre content de le revoir et, l’espace d’un instant, les paroles réconfortantes de ce dernier donnent l’étrange impression à Keita que l’homme est au courant de ce qu’il s’est passé sur l’île. Le soir, quand il rentre chez lui, Kuro et Akane sont là pour l’accueillir mais la fête ne dure pas longtemps. En effet, le jeune homme veut se rendre au parc pour s’entraîner avec la mototsumitama. Les évènements d’Okinawa lui ont fait prendre conscience de sa faiblesse et surtout de son manque d’implication. Aussi, il souhaite vraiment y remédier et, en entendant cela, Kuro sent son cœur se serrer. Les deux jeunes gens vont alors s’entraîner dans le parc mais Keita est rapidement à bout de force. Il suggère alors à Kuro de trouver quelqu’un pour les aider et, aussitôt, un nom vient à l’esprit de la demoiselle, même si cette personne sera difficile à convaincre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le volume précédent nous offrait des combats époustouflants, le rythme de celui-ci semble bien fade à côté et, de ce fait, déçoit un peu, d’autant plus qu’il ne se passe pas grand-chose. La première moitié est surtout axée sur l’arrivée d’un nouveau personnage, Nam, et, bien que cela engendre de nombreux gags, on s’ennuie un peu car cela n’apporte pas grand-chose (du moins pour l’instant). Heureusement, la deuxième partie se montre nettement plus intéressante car l’histoire s’oriente de nouveau sur les noirs desseins de la compagnie Kaionji et la doppeliner d’Akane. L’intrigue déçoit donc par son manque de dynamisme mais il n’en est heureusement pas de même pour les graphismes qui sont quant à eux toujours aussi enthousiasmants, avec une dose agréable de fan-service. Un volume un peu décevant donc, mais que la suite devrait nous faire oublier assez facilement.