L'histoire :
Kuro et Keita étant face à Aragi, la mototsumitama conseille à son contractant de préparer son thousand pendant qu’elle va faire en sorte de baisser la garde de son adversaire. Elle donne alors un grand coup de pied dans une table qui vole sur Aragi et à peine a-t-il eu le temps de l’esquiver que Kuro est déjà derrière lui. Elle enchaîne ensuite un coup de poing dans le dos puis dans la figure, sous la mine réjouie de Keita. Aussitôt, les hommes de main d’Aragi se précipitent sur Kuro mais leur chef leur ordonne de s’arrêter : il sent que Kuro n’a pas encore donné son maximum et il aimerait bien voir tout le potentiel de son adversaire. Persuadée que l’assurance de son ennemi n’est que du bluff, Kuro se précipite alors à nouveau sur lui mais, cette fois-ci, Aragi riposte et l’envoie dans les airs avec un énorme coup poing dans le ventre. Ce n’est pourtant pas cela qui va stopper la mototsumitama qui rebondit sur le sol pour se jeter de nouveau sur Aragi et lui balancer ses deux grosses attaques : le megaexe suivi de la nova sphere. Aragi se prend ces deux coups de plein fouet et s’écroule au sol. C’est alors qu’arrive Sora, une très belle jeune femme qui n’est autre que la contractante d’Aragi. Elle leur explique que ce dernier a fait exprès de se faire frapper par Kuro pour tester sa valeur et que c’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le précédent volume décevait de par son manque d’action, celui-ci rattrape largement le retard. Dès le premier chapitre et pendant la moitié du volume, Kuro doit affronter Aragi et celui-ci est clairement un niveau au-dessus de ceux que la mototsumitama et son contractant ont pu affronter jusque là. Non seulement ils se retrouvent au plus mal, mais cela en plus va provoquer un profond changement en Kuro qui connaît alors la plus grande terreur de sa vie. Puis, on retrouve un personnage que l’on pensait ne plus voir mais, là aussi, ce n’est pas la grande forme. Marqué du signe du désespoir et de la faiblesse, Kuro et ses amis sont vraiment mal en point et cela donne un ton tragique au récit. Cependant, les graphismes sont aussi bons que leur moral est bas : à la fois précis et époustouflants, les dessins nous en mettent plein les yeux, dynamiques, très soignés et fluides, et l’ensemble ne peut que bluffer le lecteur. A noter que l’épisode spécial en fin de volume et en couleurs est un petit chapitre purement dédié au fan-service complètement gratuit qui ravira les amateurs de la poitrine d’Akane. En tous cas, les auteurs parviennent une fois de plus à nous offrir un volume de qualité et on en redemande toujours.