L'histoire :
La panique se répand dans tout Shinjuku depuis que Hiro Shishigami s'amuse à abattre sommairement les passants. Les journaux télévisés annulent donc leurs programmes pour retransmettre la tuerie. Un des présentateurs reçoit en direct un appel de Shishigami. Au bout de quelques secondes, l'assassin exécute le présentateur. Choko, qui est au téléphone avec Inuyashiki comprend que Shishigami peut tuer par le biais des téléphones portables. Le vieil homme utilise alors ses capacités spéciales pour envoyer un message sur tous les smartphones du pays. Les gens éteignent ou jettent leurs portables mais, pour le meurtrier, cela n'est qu'un frein mineur. Il apparaît alors sur des écrans géants et élimine d'autres innocents. Shishigami s'arrête à cent victimes et annonce que, le lendemain, il passera à mille...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sur Gantz, le mangaka Hiroya Oku avait développé un univers mystérieux et des rebondissements en nombre. Cela donnait lieu à des moments particulièrement grisants et d'autres plus faibles où l'intrigue principale avait tendance à traîner un peu. Sur Last Hero Inuyashiki, ce sentiment commence à se faire sentir avec ce septième tome. L'histoire nous montre une fois de plus un Shishigami avide de meurtres et que personne ne parvient à arrêter. Le combat entre l'assassin et Inuyashiki se profile depuis le début de la série et il faudra attendre les dernières pages de l'album pour que les deux ennemis se retrouvent dans un même lieu. La trame générale avance doucement, trop sûrement. Question dessin, la qualité est au rendez-vous, même si certaines incrustations ou finitions sont un peu moins maîtrisées que d'habitude. Un opus catastrophe qui nous annonce un prochain album spectaculaire.