L'histoire :
Takao et Sawa sont montés sur la scène du festival en tenant un couteau à la main. Un policier leur demande de descendre et Sawa menace de se tailler le ventre s’il approche. Takao, lui, prend un bidon d’essence et s’asperge avec. Sawa lui demande de l’asperger aussi et le garçon s’exécute avec plaisir. Puis, ils empoignent un briquet avant de déclamer au public médusé à quel point cette ville est un enfer. La mère de Takao et le père de Sawa sont terrorisés et paniqués en voyant cela. Ils tentent de se rapprocher de la scène au fur et à mesure que les deux adolescents terminent leur discours. Vient alors le moment d’allumer le briquet...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sawa et Takao en sont à l’apothéose de leur plan et sont sur le point de mettre fin à leurs jours devant plein de monde, dont leurs parents. Le moment est tendu car on ignore comment tout cela va finir et, malgré un discours qui ne sert pas à grand-chose, on serre les dents en attendant le dénouement de cette partie. Après cela, un changement brutal a lieu pour Takao : nouvel environnement, rupture de contact avec ses anciens camarades, tentative d’intégration... Quand on y regarde bien, il s’agit principalement des tracas de l’adolescence poussés à l’extrême. Cela se voit surtout dans la nouvelle attitude de Takao qui tente comme il peut de s’intégrer et d’aller de l’avant. Mais le naturel revient au galop et une nouvelle demoiselle lui apporte de quoi nourrir sa passion. On est un peu surpris de voir l’histoire changer autant mais, d’un autre côté, ce renouveau donne un peu de fraicheur et d’inédit, ce qui est bien pour le récit. De plus, Takeo a changé et se montre moins pleurnichard : cette évolution le rend plus consistant et appréciable. On apprécie la graine semée par ce rebondissement et on attend de la voir éclore.