L'histoire :
Alors qu’elle se promenait dans le château, Charlotte Baskerville entendit une mélodie venant du parc. Intriguée et attirée par cette musique mélancolique, la jeune femme se rendit à l’endroit d’où elle émanait. Là, elle fit la rencontre de son interprète, Jack Vessalius, qui se présenta comme un humble marchand de boîtes à musique. Glen Baskerville, qui était à côté, surprit la demoiselle en lui annonçant qu’il en était le compositeur et qu’il l’avait intitulée « Lacie ». D’habitude taciturne, Glen se montrait souriant en présence de Jack, aussi Charlotte tolérait-elle la présence de Jack au château. Un jour, sa vie bascula lorsque Glen ordonna que tous les habitants du château soient massacrés. Aujourd’hui face à face, Jack refuse de dire à Charlotte tout ce qu’il sait sur Glen et la met en garde : elle et ceux de son clan ne sont pas de taille face à B-Rabbit...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume s’intéresse au changement qui s’opère en Oz : cela fait déjà un moment que le jeune homme réfléchit sur sa situation mais c’est ici qu’il se met à véritablement changer son comportement et son mental. De plus, il fait une découverte intéressante concernant Glen Baskerville ainsi que la tragédie de Sablier. Puis, la deuxième moitié du tome est l’occasion de rencontrer le duc de Barma qui semble connaître beaucoup de choses sur les évènements passés et présents : pour l’instant, ce nouveau venu est encore très mystérieux et on ne saisit pas bien son rôle mais il est clair qu’il va se montrer important. D’ailleurs, il provoque un bouleversement de taille en fin de volume, ce qui se montre très étonnant et alléchant quant à la suite. Tout cela est donc un mélange de noirceur, mystères, changements et révélations : le cocktail est assez réussi et le scénario s’enrichit encore un peu plus, ce qui n’est pas pour déplaire. Graphiquement, quelques scènes d’action manquent de lisibilité mais elles sont peu nombreuses et le reste est de qualité. On remarquera d’ailleurs quelques effets de style pour représenter la folie assez étonnants et saisissants. Ce qui est certain, c’est que notre intérêt est une fois de plus renforcé et que la suite s’annonce riche en surprises.