L'histoire :
Lorsqu’il était plus jeune, Funado Munegi travaillait pour une société d’import-export. Apprécié du patron, il put épouser la fille de celui-ci, et adopter le nom de famille de son épouse. Ensemble, ils eurent deux enfants : la douce et obéissante Shiori, et son chétif et malade petit frère. Shiori faisait tout ce que sa mère lui demandait, sans jamais protester. Aussi, lorsqu’un soir elle vint trouver son père pour lui demander de l’aide, Funado ne pût que l’écouter. La mère de Shiori l’avait promise à un homme alors que le cœur de la demoiselle battait pour Tora. Funado rencontra Tora et leur donna son accord pour fuir. Shiori continua à écrire à ses parents, mais seul son père lisait les lettres. Un jour, un courrier leur annonça le décès de leur fille, et seul son père se rendit aux obsèques. Ce fut la seule et unique fois qu’il vit son petit-fils... Aujourd’hui, Tora a reçu une invitation de Funado Munegi. Il ne s’attendait pas à ce que l’homme lui conseille de se remarier...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Oui, l’esprit de famille a toujours été là en trame de fond mais, jusqu’ici, c’était surtout la relation entre Shiro et son père qui était mise en avant. Cette fois, cela change pas mal et, finalement, le duo n’est plus tellement à l’honneur. En fait, c’est le passé de Tora qui nous est dévoilé, de son enfance à sa vie maritale avec Shiori, mais le récit se tourne aussi vers l’avenir avec la question d’un remariage. C’est également l’occasion de voir une nouvelle facette de Tatsumi. A chaque fois, on voit des sacrifices, des divergences d’opinion et des contrariétés, mais ce n’est pas tout : l’amour est là, parfaitement retranscrit et visible, pour aider les personnages à surmonter les épreuves. Mi Tagawa explore de nouvelles idées tout en développant ses personnages et en agrémentant son histoire de détails supplémentaires. C’est toujours bien fait, les émotions nous attrapent aisément et fonctionnent à merveille. Bref, des cris, des larmes, de l’amour : après tout, c’est un peu ça la famille, non ?