L'histoire :
Cette année, la course Run Day Burst est particulièrement disputée et, comme tous les coups sont permis, la compétition bat son plein. Pour l’emporter, le désagréable Trigger a du faire équipe avec Barrel, un jeune garçon doté de nombreux talents en mécanique, et Cylinder, une policière. Sur leur route, ils dépassent moult adversaires mais, vu qu’aucun chemin n’est obligatoire, ils tombent nez à nez avec Peacemaker, pilote de l’écurie Colt. Ce dernier reconnaît immédiatement Trigger et conseille à ses passagers de se méfier de lui : il ne serait pas fiable. Reprenant la course, les trois compagnons ne sont pas d’accord sur les priorités. Afin d’apaiser les tensions et aider à mieux se connaître, Barrel choisit de se présenter en quelques mots, s’attendant à ce que le pilote au caractère bien trempé en fasse de même ensuite. Le jeune mécanicien a pour seule réponse que l’amitié est une perte de temps. Celui-ci n’est pas du même avis et la menace qui se profile risque de faire changer quelques-unes de leurs si fermes positions...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec Run Day Burst, Yukô Osada ne risque pas de s’attirer la sympathie de la Sécurité Routière. Racontant les aventures de Barrel, un jeune mécanicien ultra-doué, qui participe à la course RDB, le mangaka pulvérise tous les codes de courtoisie et de bienséance au volant. Une seule règle : tous les coups sont permis tant que l’on arrive le premier ! De quoi faire enrager les défenseurs du code de la route... Après une excellente mise en bouche, l’auteur de Toto ! The wonderful adventure n’a pas ralenti et offre une suite aussi rythmée que passionnante. Les véhicules sont tous très différents et leur variété ainsi que leurs capacités rappellent les engins du jeu vidéo Mario Kart : entre la voiture fusée de Peacemaker, le tracteur de Barrel et l’engin de démolition massif de la princesse Calico, il y a de quoi s’amuser à la lecture du titre. Mené à cent à l’heure, le récit est toujours aussi agréable de par son humour bon enfant mais également par le développement de ses personnages. Marrant, émouvant et vivifiant, ce second opus est un vrai plaisir à lire, d’autant plus que les dessins du mangaka sont toujours aussi dynamiques. Le seul regret que l’on pourrait émettre peut venir de certaines cases en début d’album, un peu moins riches en détails niveau décors. Rien de handicapant toutefois et on ressort au final avec un cruel effet de manque tant on attend la suite. Rassurez-vous : c’est toujours un signe d’excellence pour les mangas !