L'histoire :
La situation est bien mal barrée pour Lina et ses compagnons : Riksfalto a contré sans le moindre effort la meilleure attaque de Lina, le sort de soin n’est pas suffisant pour la blessure de Lyos et, comme si cela ne suffisait pas, Fannan fait son apparition. Celle-ci se moque ouvertement de Lina et de ses compagnons, tout comme de Riksfalto. La jeune femme a en effet prévu d’utiliser la force divine pour pulvériser tout le monde, ce qui explique son assurance. Alors qu’elle est en train d’invoquer le souffle du dragon, il se passe quelque chose d’étonnant : le bras de Lyos se met à guérir d’un coup. Lina n’a pas le temps de le remarquer car elle veut d’abord protéger ses amis : elle leur demande de tous se placer derrière elle pour qu’ils soient dans le champ de protection qu’elle est en train de créer. Une fois que tout le monde est enseveli sous les rochers, Fannan repart en se félicitant de ce carnage. Heureusement, Lina et ses compagnons sont sains mais, hélas pour eux, Riksfalto aussi. C’est alors que, dans un état second, Lyos se relève et attaque le démon avec une force étonnante…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volume précédent avait su donner un peu plus de consistance à l’histoire mais, malheureusement, cela ne dure pas dans ce tome : Lyos est recueilli par un homme-bête qui lui apprend à se battre en maîtrisant ses émotions pendant que Lina et ses amis essayent d’en découvrir un peu plus sur cet inconnu. Non seulement les évènements traînent en longueur, mais en plus leur caractère prévisible ne fait qu’accentuer la lenteur de rythme de l’intrigue. Par ailleurs, même si on en apprend un peu plus sur la guerre contre les démons, tout cela est encore bien mystérieux et les informations que l’on a sont bien maigres. Du côté des graphismes, on note une légère amélioration quant au dynamisme de l’ensemble et à la fluidité de l’action. Le tramage est lui aussi un peu mieux mais le résultat final n’est pas encore du meilleur effet. Une déception, donc, mais qui ne détruit pas tout espoir.
