L'histoire :
Kurami a des dettes de jeux. Beaucoup de dettes. Mais il y a une solution : il existe de nombreuses banques prêtes à lui prêter de l’argent et lui faire souscrire une assurance-vie. Il retrouve donc vite le moral et pense pouvoir se refaire. Hélas, non seulement il ne récupère rien, mais en plus l’établissement qui lui a prêté de l’argent réclame son dû et suggère pour cela qu’il se suicide, afin de débloquer l’argent de l’assurance. Là, l’optimisme de Kurami redescend rapidement. Heureusement pour lui, Kurami est bien bâti et un créancier décide de s’occuper de lui en lui offrant un poste : Kurami a la carrure pour reprendre de l’argent aux mauvais payeurs. Un jour, son patron lui propose une mission de livraison très bien rémunérée pour l’entreprise de son frère. Kurami accepte et découvre avec horreur un monde terrifiant et plus glauque que prévu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n’est pas la première fois qu’un manga nous parle d’usuriers et d’affaires louches. Pourtant, l’histoire s’avère assez originale car elle se place du point de vue d’un employé peureux qui a pour seul avantage sa grande carrure impressionnante et qui se retrouve contraint de faire des livraisons louches pour une entreprise d’anguilles. Juste en plantant le décor de l’entreprise et en nous montrant les mines patibulaires des personnages, on ressent l’angoisse s’emparer du personnage et de nous au passage : il y règne une atmosphère sombre et glauque, et la décrépitude des lieux laisse craindre le pire. Les graphismes nous transportent dans cet univers et on suit Kurami aussi bien avec peur qu’avec envie d’en savoir plus : en quoi consistent vraiment ces livraisons ? Le patron est-il aussi terrible que le dit le collègue de Kurami ? Toutes ces questions ont des réponses qui nous semblent évidentes mais on espère tout de même des surprises. On mord donc à l’hameçon avec grand plaisir !