L'histoire :
Veronica a demandé à Arte de venir faire un tour avec elle en ville. Les deux jeunes femmes montent en calèche et se rendent ainsi dans des rues où règne la pauvreté. Veronica attire l’attention d’Arte sur une femme en particulier : bien qu’elle soit assez jeune, la femme a l’aspect d’une vieille car elle perd ses cheveux, est édentée et sa peau est en lambeaux. Veronica explique alors qu’il s’agit d’une ancienne courtisane, autrefois admirée par tous, mais que l’amour a causé sa perte lorsqu’elle s’est détournée de son métier. Veronica met ainsi Arte en garde contre l’amour car la vie est sans pitié pour les femmes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Arte a réussi à se faire accepter en tant qu’apprentie mais d’autres femmes n’ont pas forcément la chance de pouvoir travailler et, quand c’est le cas, elles restent encore victimes de leur sexe. Ainsi, Veronica nous montre qu’être courtisane n’est pas si simple : il faut savoir sourire en toute circonstance et se résigner à ne jamais connaître l’amour, voire à finir dans la déchéance. Et, pour celles qui ont un travail plus recommandable, comme les couturières, elles sont exploitées et ne trouvent que des tâches inintéressantes et sous-payées. Les intrigues sont assez prévisibles et manquent un poil de créativité mais le propos de l’auteur reste de qualité, intéressant et avec des échos somme toute assez modernes (malheureusement !). Ajoutez à cela des dessins toujours aussi riches en détails et en qualité, et vous obtenez un récit encore plus immersif et prenant. Une bonne toile, donc !