L'histoire :
Arte explique à Dame Veronica qu’elle souhaite en apprendre plus sur l’Espagne, en particulier le royaume de Castille, car sa cliente en est originaire. Dame Veronica lui conseille alors quelques ouvrages mais ne sait pas choisir précisément les informations pouvant servir l’artiste. Elle lui laisse en revanche tout le loisir de rester dans sa bibliothèque car elle n’en n’a pas besoin aujourd’hui : elle va se faire une décoloration des cheveux pour raviver sa blondeur. Dans les livres, Arte en apprend beaucoup sur le royaume de Castille et la reine Juana. En revanche, elle ne trouve quasiment rien concernant Dame Irène et certains détails, comme l’enfermement de la reine, la laisse perplexe...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La peinture n’avance pas vraiment dans ce tome, mais cela ne veut pas dire pour autant que l’on s’ennuie car le scénario nous a prévu autant de surprises que de révélations. Ainsi, Arte nous dévoile comment elle est tombée amoureuse de Leo et des moments capitaux de son enfance, une prostituée livre un récit tragique et cruel sur l’amour, sans oublier Dame Irène qui montre des facettes surprenantes et un passé assez terrible. Grâce à cela, ce onzième volume adopte un côté très psychologique et sentimental, c’est d’autant plus plaisant que cela nous permet de faire encore plus ample connaissance avec des personnages forts et rebelles. Tout cela est en outre enrobé de faits historiques pour plus de réalisme. L’intrigue est plutôt bien menée et, si certains rebondissements sont un peu trop gentils, on sent toute la vitalité des personnages, la force des émotions, et la promesse d’une histoire très émouvante ne nous laisse pas insensible. Vivement le prochain tableau !