L'histoire :
Arte n’en croit pas ses oreilles lorsque Dame Irène lui avoue avoir passé ses 15 premières années enfermées avec sa mère. Dame Irène décide alors de lui raconter son histoire, tout comme Arte lui a dévoilé la sienne. Dame Irène commence par expliquer que sa mère, Juana, n’était pas destinée à hériter du trône et avait donc été choisie pour un mariage. Toutefois, Juana avait eu le coup de foudre pour son époux et l’avait aimé de tout son cœur. Malheureusement, son mari était volage et Juana ne le supportait pas, les crises de jalousie étaient donc aussi violentes que nombreuses. Juana donna 5 enfants à son époux et était enceinte de Dame Irène lorsque son époux mourut. La veuve refusa qu’on enterre son mari et veilla le cercueil. Hélas, un jour Juana l’ouvrit pour embrasser son mari : accusée d’être folle, elle dut être enfermée et seul son bébé put rester avec elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire de Dame Irène est loin d’être anodine. Evidemment, un passé aussi difficile et cruel rend le personnage très attachant, mais ce n’est pas uniquement sa force de caractère qui fait l’intérêt de cette partie. Cela nous raconte les problèmes politiques de l’Espagne et les complots qui y règnent. Dès lors, le séjour de Dame Irène revêt un tout autre caractère et commence à avoir de l’influence sur la carrière d’Arte. Ainsi, après qu’on nous explique à quel point Arte s’est forgée une place dans le monde artistique, l’intrigue prend une tournure plus politique et dangereuse où les capacités de la portraitiste vont être convoitées de manière inattendue. Les surprises sont nombreuses, mais elles sont bien amenées et le scénario prend un peu plus d’ampleur. Ce 12e volume est donc très prenant et imprévisible : on aime beaucoup !