L'histoire :
Hikaru et Chizuru sont retournés sur les lieux de l’accident pour essayer de trouver des indices. Alors que le jeune homme étudie le sol, Chizuru sort un couteau et le menace. Lorsqu’elle était plus jeune, Chizuru retrouva son père pendu dans le salon, l’homme n’ayant pas supporté d’avoir renversé un enfant et d’avoir pris ensuite la fuite. Il s’avère que le gamin en question était Hikaru, et Chizuru le considère donc comme le responsable de ce drame. A sa grande surprise, Hikaru ne cherche pas à éviter d’être poignardé : au contraire, il saisit la lame et se la plante lui-même dans le ventre. Affaibli, il est sur le point de tomber dans une grande pente. Chizuru essaye alors de le retenir, mais tombe avec lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme si le Kukan n’était déjà pas suffisamment problématique, voilà que le groupe de personnages commence à se déchirer, chacun commençant à dévoiler une facette peu reluisante. Ces quelques révélations sont bien fichues pour étoffer un peu les protagonistes et renforcer l’ambiance paranoïaque du récit. Mais, surtout, c’est la façon sanglante, glauque et trompeuse dont la malédiction se produit qui nous tient en haleine. On craint de voir apparaître la bête à chaque fois et ce qu’elle fait faire est absolument terrible. Quant aux idées pour la contrer, celles-ci sont tout aussi inquiétantes et imprévisibles. Jun Watanabe nous a concocté un récit horrifique fait de suspense, d’originalité et d’horreur auquel il donne vie avec un trait très personnel : pourquoi passer à côté quand on aime le genre ?