L'histoire :
En 1950, en Amérique, il existe une capitale de la débauche où il n’y a pas de discrimination ethnique ou religieuse : ici, ce sont les plus riches qui font la loi. Aujourd’hui, le maire adjoint, Rudolf Turkey, se console dans les bras de jolies filles car il s’est une fois de plus fait rejeter par celle qu’il courtise, Mme Cornu. Soudain, le patron du Cupid Club vient l’appeler à l’aide car des mafieux veulent s’emparer de son établissement. Rudolf va voir de quoi il retourne et se moque ouvertement du chef des brigands. Toutefois, Rudolf ne compte pas agir sans être payé et réclame au patron une compensation. Les mafieux s’en vont quand même car ils craignent Rudolf mais ils reviennent rapidement, armés et prêts à en découdre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rudolf Turkey, c’est un peu comme si Al Capone était le maire adjoint de Las Vegas... Pour les décors, on a donc le droit à des casinos, des clubs avec des jolies filles, et des banques sécurisées : on a vraiment l’impression d’être dans un Las Vegas rempli de gangsters. D’ailleurs, tous les personnages (à une ou deux exceptions près) sont des fripouilles : Rudolf est un arnaqueur malhonnête, ses sbires sont des maniaques de la gâchette, ses ennemis dézinguent à tout-va... Le manque de subtilité des protagonistes donne bien évidemment lieu à des scènes d’action spectaculaires, mais il y a également beaucoup d’humour grâce à la démesure et l’aplomb des gens. On rigole beaucoup, on savoure les gunfights et on ne s‘ennuie pas. Du côté des dessins, on a le droit à des planches ultra-fournies mais pas chargées non plus, des personnages très charismatiques, des demoiselles très jolies et un net sens du détail. En résumé : votez Turkey !