L'histoire :
Arata et Kotoha sont exilés dans la prison de Gatoya, une forteresse perdu au milieu de la met et entourée par de gigantesques rochers. A peine ont-ils débarqués qu’ils arrivent dans un grand hall où les autres prisonniers les dévisagent, visiblement peu contents de voir de nouveaux visages. C’est alors qu’arrivent deux garçons et leur simple vue fait fuir les autres. Les deux jeunes hommes ordonnent à Arata de leur laisser ses affaires et le plus jeune d’entre eux tente de s’emparer de son sac à dos. Comme ce dernier refuse d’obéir, les deux garçons décident de l’attaquer. Arata esquive les coups mais, à deux contre un, il a peu de chances de s’en sortir. Au moment où il s’apprête à se faire avoir, un gong retentit, semant soudain la panique parmi les prisonniers. De longs tuyaux arrivent alors et absorbent deux personnes avant de s’en aller : c’est l’heure du jugement de Tsutsuga. En fait, tous les jours, deux personnes sont enlevées de la sorte et on ne les revoit jamais, aussi les prisonniers vivent-ils en permanence dans la peur. Inquiet et horrifié, Arata réalise qu’il va être difficile de s’échapper de ces lieux, d’autant plus que le gardien de l’île, Tsutsuga, est l’un des douze fourreaux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement au volume précédent qui s’intéressait aux deux Arata à la fois, celui-ci se concentre sur le seul Hinohara qui, en compagnie de Kotoha, arrive dans la prison de Gatoya où l’un des douze fourreaux fait régner la terreur. L’action se déroule donc dans un huis clos mais les décors ne sont pas oubliés pour autant et sont à la hauteur de l’ambition de la série, à la fois riches en détails et imposants. Même si les personnages sont stéréotypés, ceux-ci sont attachants et leur look est très soigné, tout comme la mise en scène. Quant à l’intrigue, il s’agit du passage classique où le héros se fait de nouveaux compagnons de route et acquiert la détermination qui lui manquait. La narration étant bien maîtrisée et le récit possédant son lot d’action, la lecture se montre fluide et relativement prenante. Au final, même si on est dans du shônen plutôt classique, ce deuxième volume confirme le bien que l’on pense de la série. Le prochain opus devant s’attacher à l’autre Arata, on est donc pressé de voir ce que nous réserve la mangaka.