L'histoire :
Depuis que Kotoha l’a embrassé, Hinohara a bien du mal à la regarder dans les yeux et fait tout pour l’éviter. En fait, il est amoureux de la demoiselle mais il sait que ce n’est pas réciproque : celle-ci ne voit en lui que l’autre Arata qu’elle connaît depuis son enfance. Alors que Hinohara est en train de se rafraîchir les idées, l’autre Arata lui apparaît devant les yeux. Au lieu de lui parler du drame qui se déroule dans son monde, Hinohara préfère interroger Arata sur ses sentiments pour Kotoha. Un peu étonné, Arata lui explique qu’il considère la demoiselle comme une sœur. Une fois la conversation terminée, Hinohara est rejoint par Kotoha qui lui demande de ne pas la laisser seul. Hinohara hésite un instant à lui dévoiler son identité avant de se rétracter. Une fois seul, le garçon pense être tranquille quand des flammes se mettent à l’entourer : Kannagi a décidé de lui voler son épée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce deuxième volume se répartit équitablement entre les deux Arata. D’un côté, celui qui est dans notre monde cherche à faire face à Kadowaki : il est bien décidé à ne pas se laisser faire et à remettre le garçon en place. Grâce à cela, on découvre l’origine de la haine de Kadowaki (qui devient de fait un peu moins antipathique) et on comprend un peu mieux son personnage. Quant à l’autre Arata, celui-ci prend vraiment conscience de ses sentiments pour Kotoha qui ne sait pas quant à elle qu’elle côtoie un autre que son ami d’enfance. En parallèle, Kannagi nous dévoile une partie de son passé et pourquoi il tient tant à récupérer son fourreau, pendant que la quête d’Arata et de ses compagnons progresse à un rythme correct puisqu’on rencontre un nouveau fourreau divin : ces deux parties offrent un contexte sombre et tragique qui vient contrebalancer avec efficacité la mièvrerie de l’amourette entre Arata et Kotoha. Le scénario n’est donc avare ni en action ni en révélations et les graphismes ne sont pas en reste puisque les scènes de combats ne souffrent plus de problème de lisibilité, et qu’on a même le droit à un peu de fan-service. Un quatrième volume très satisfaisant donc, et ce à tous les niveaux.