L'histoire :
En effaçant au sol le dessin représentant la petite Naru, Hinohara a fait disparaître définitivement la demoiselle, et son frère Nagu s’enfuit alors en larmes dans les couloirs du bâtiment. Kannagi répète une fois de plus à Hinohara qu’il doit asservir le jeune homme car, même si c’est un enfant, Naru est un fourreau divin. Hinohara le sait bien mais il a du mal à s’y résoudre. Il part alors à la recherche de Nagu qu’il rattrape et console dans ses bras. Puis, au lieu de l’asservir, Hinohara préfère passer du temps avec le garçon pour lui redonner le sourire. Finalement, Nagu va profiter d’un moment d’absence de Hinohara pour donner de lui-même son âme à l’épée du jeune homme. Hinohara et ses compagnons peuvent alors reprendre la route... Pendant ce temps-là, Arata peut enfin retourner au lycée où ses exploits lui valent la reconnaissance de tous. Cependant, cela attise également la haine de Masato qui se montre de plus en plus violent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce cinquième volet, l’histoire se répartit équitablement entre notre monde et celui d’Amawakuni et les rebondissements ne manquent nulle part. Si Hinohara asservit un fourreau de plus dès le premier chapitre et Arata reprend le chemin du lycée, ce sont cependant les personnages secondaires qui font grandement avancer l’intrigue avec de nombreuses surprises. Tout d’abord, les jeunes filles occupent un rôle important (Kotoha ainsi qu’une nouvelle venue du nom d’Oribe découvrent la permutation des deux Arata) et cela permet à chacun des groupes de trouver un nouvel équilibre plutôt intéressant. Les comportements des personnages lors des révélations sont parfois un peu étonnants pour un shônen mais cette touche féminine apporte un peu de fraîcheur et de sentimentalisme qui rend l’ensemble encore plus appréciable. Mais celui qui apporte vraiment de la profondeur, de la noirceur et un rebondissement énorme est Masato : toujours envahi par la haine, ce dernier vire de plus en plus du côté obscur et le mauvais chemin qu’il emprunte nous amène en fin de volume à un face-à-face qui ne manque pas de suspense. Nous laisser sur une accroche aussi tendue est presque criminel et la lecture est tellement prenante qu’on trépigne d’impatience pour avoir la suite.
