L'histoire :
Sous prétexte de devoir faire réparer son automail, Edward a été emmené - un peu de force et précipitamment - par le commandant Armstrong à Resembool. Sur place, ils retrouvent le sous-lieutenant Breda qui les emmène voir un passeur clandestin : Ed ne le sait pas encore, mais il s’agit d’un plan du colonel Mustang pour le faire passer à l’Est, vers le pays de Xerxes, dans un but bien précis... Pendant ce temps, à la capitale, Mustang est en train d’accourir au secours du lieutenant Hawkeye et des autres aux prises avec deux homonculus, Gluttony et Envy. Alphonse aussi est venu prêter main forte, et finalement les homonculus battent en retraite vers l’un des laboratoires de l’armée. Obligés de se séparer en deux groupes pour les traquer, Alphonse, Hawkeye, Mustang et Havoc vont tomber sur un autre homonculus inattendu, Lust, qui est venue pour les tuer tous...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le double tome précédent, la série a pris une tournure inédite par rapport à la série animée (qui était arrivée quelques années avant en France). Donc, même si vous étiez de ceux qui rechignent à lire en manga ce qu’ils ont déjà vu en animé, vous n’avez désormais plus d’excuse pour passer à côté de ce titre mythique. Cette fois, les choses s’accélèrent dans la lutte contre les homonculus, mais ce n’est pas la seule chose que nous réserve cet opus. En parallèle, l’histoire de Maria Ross refait surface, le père d’Edward et Alphonse aussi, ainsi que Scar, et enfin Edward fait des avancées importantes dans sa quête pour retrouver ses membres et le corps de son frère. Côté homonculus, on découvre l’identité de l’homme qui les manipule et certains affrontements ne laisseront pas indemnes les membres de l’armée qui entourent Mustang... C’est encore une fois un tome passionnant où le scénario concocté par Hiromu Arakawa ne cesse de montrer sa profondeur. L’auteur fait comme toujours beaucoup de place à ses personnages et à leurs états d’âme, à l’évolution de leur mental, ce qui tranche avec les canons habituels du shônen. Au dessin, la mangaka maîtrise toujours aussi bien ce qu’elle fait et nous offre des planches efficaces, à la mise en scène vraiment impactante, et où elle n’hésite pas de temps à autre à changer de style pour un gag en particulier. Plus la série avance, plus on dévore les tomes à grande vitesse. Celui-ci nous laisse en pleine action au milieu de plusieurs combats, aussi est-il besoin de préciser qu’on attend impatiemment la suite ?