L'histoire :
L’équipe de Raimon a renversé l’issue du match et le remporte 2 buts à 1 contre l’équipe T. La punition pour avoir refusé le trucage de la rencontre est immédiate : des engins de destruction déboulent sur le terrain et commencent à casser les infrastructures ! Gyan Cinqueda, le chef suprême du Cinquième Secteur apparaît à son tour pour diriger les opérations. Au moment où ce dernier donne l’ordre de raser les vestiaires du collège Raimon, où se trouvent les trophées et souvenirs de l’équipe mythique des Inazuma Eleven, Arion s’interpose face à la boule de démolition et reste dans la trajectoire jusqu’au dernier moment, même s’il ne sait pas comment il va pouvoir l’arrêter et survivre au choc ! Heureusement, un homme surgit derrière lui et arrête la boule géante de la main grâce à un énorme esprit combatif : Mark Evans, le capitaine des anciens Inazuma Eleven ! Ce dernier a été touché par la détermination d’Arion et annonce à Gyan que lui et ses anciens coéquipiers épauleront la nouvelle équipe de Raimon. Gyan annonce qu’il les écrasera dans un match contre la plus puissante de ses équipes, celle qui réunit les meilleurs joueurs de tous le Japon. Les joueurs de Raimon étant les seuls à avoir eu le courage de se dresser contre le Cinquième Secteur, ce match décidera de l’avenir du football...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec un récit qui continue de se dérouler très rapidement, c’est donc la fin du match entamé dans le tome précédent qu’il nous est donnée de voir ici, mais aussi et surtout une seconde rencontre toute entière et la conclusion de la partie concernant le Cinquième Secteur (oui, déjà) ! On se demande alors s’il ne s’agirait pas d’une mini-série en deux volets, mais il n’en est rien, car la toute fin amène la piste d’un nouvel arc scénaristique... En attendant, cet opus-ci propose un match des plus spectaculaires et qui présente de nombreuses techniques inédites et parfois assez inattendues, mais tout va justement un peu trop vite. Cet effet est encore renforcé par le fait qu’on n’assiste pratiquement à aucun entrainement des Raimon. Du coup, si on en a pour son argent niveau action, la progression est trop rapide et cela gâche un peu l’implication du lecteur dans l’histoire, l’attachement aux protagonistes et, de fait, la tension lors de l’affrontement « final ». Autre point décevant, le flash-back qui raconte les motivations ridicules du grand méchant qui l’ont mené à monter son organisation pour régner sur le monde du football. Par contre, c’est graphiquement du très beau boulot, et les esprits combatifs des protagonistes font comme toujours preuve d’un charac-design travaillé et original. Les lecteurs de la première série apprécieront aussi de revoir les anciens personnages, d’autant que certains ont un vrai rôle à jouer et ne font pas juste de la figuration. Comme le premier opus, celui-ci va donc plus loin et plus vite mais, pour autant, la progression accélérée empêche la série de faire montre d’autant de qualités que son aînée. Peut-être le prochain arc scénaristique saura amener un rythme de croisière plus adéquat ?