L'histoire :
Durant son sparring devant la presse locale, l’australien Arnie le « crocodile », le champion Asie-Pacifique OPBF en titre catégorie poids plume défait facilement tous ses partenaires. Son manager annonce alors qu’après avoir remporté le combat contre Miyata, il demandera alors à Eiji Date ou à Ippo s’ils veulent bien à leur tour affronter le champion. Prenant de fait le challenger à la légère, le manager s’attire l’antipathie de tous les journalistes présents mais se défend en leur révélant que le champion est encore plus fort qu’ils ne semblent le croire, d’autant plus qu’il dispose d’une arme secrète, le « bloody cross ». Mais l’homme n’en dit pas plus, ce qui suffit pourtant à inquiéter le camp japonais. De son côté, Miyata en demande beaucoup à son corps : afin de pouvoir tenir dans la limite de poids, il manque de ressources et est tellement déshydraté que même un footing intensif ne lui permet plus de produire une seule goutte de sueur. Heureusement pour lui, la pesée a lieu le jour précédent le match, ce qui lui donne l’occasion de pouvoir faire un bon repas avant de monter sur le ring. Le jour venu, la tension est à son comble dans le camp Miyata : cette étape est celle où son père a arrêté la boxe. Pourtant, le jeune homme a décidé de porter le style de son paternel au sommet et prouver au monde qu’un boxeur peu encore gagner à haut niveau grâce à sa maîtrise du contre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans perdre trop de temps avec des chapitres de transition depuis le combat d’Ippo dans le volume précédent, ce sixième opus nous plonge donc dans le combat de Miyata pour le titre de champion Asie-Pacifique des poids plume. Encore une fois, rien n’est joué pour le challenger japonais : son adversaire est une vraie pointure qui possède une arme idéale pour faire chuter Miyata : une parade anti-contre ! Le jeune homme va donc devoir faire appel à toutes ses ressources, et même plus, afin de tenir tête à l’australien qui n’est vraiment pas décidé à lui laisser la ceinture. Comme souvent, c’est le volume complet qui est rempli par cet affrontement sans que l’on arrive à deviner qui en sortira vainqueur. A la fin, l’auteur nous laisse cruellement avec un Miyata épuisé mais qui va semble-t-il réussir à placer un coup qui se montrera peut-être décisif pour la suite, mais, connaissant les retournements de situation dont l’auteur s’amuse à jouer, rien n’est moins sûr... Si les planches mettant en scène le combat ne sont pas les plus impressionnantes que le mangaka nous ait déjà montrées, on sent néanmoins qu’il s’est fait plaisir en dessinant Miyata et son style de boxe différent de celui d’Ippo. D’ailleurs, on se rend assez bien compte à quel point le trait s’est encore affiné depuis la dernière rencontre de Miyata, d’autant plus que la mise en scène et les plans choisis sont plutôt bien pensés et mettent en valeur les combattants et leurs mouvements. En bref, un volet qui ne démérite pas par rapport à ses prédécesseurs, et ce même si Ippo n’est pas aux premières loges.