L'histoire :
Miyata a des côtes au moins fêlées - voire cassées - du côté droit. De fait, ses mouvements sont plus lents, et ses contres droits ne passent plus. Il ne le laisse à peine transparaître et l’arbitre ne s’est encore rendu compte de rien. Miyata arrive encore à esquiver et se déplace partout sur le ring, le temps de reprendre son souffle. Mais Randy ne le laisse pas tranquille, et l’accule finalement dans un coin. Miyata n’a plus d’endroit où fuir : Randy, grâce à ses changements permanents de droitier à gaucher, ne laisse aucun angle mort. Miyata s’est entraîné en sparring contre plusieurs boxeurs en même temps pour savoir gérer ce genre de cas. Il ne se dégonfle pas et attaque, mais seule sa gauche réussit à toucher. Les attaques de Randy sont par contre de plus en plus nombreuses. Miyata en esquive la plupart au dernier moment, mais un nouveau coup au ventre réussit à passer. Un craquement sec se fait entendre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l’on aurait pu penser que la tension avait atteint son apogée à la fin du tome précédent, on se trompait lourdement. Les choses continuent d’empirer pour Miyata, qui ne s’avoue pourtant jamais vaincu. Cette fois c’est sûr, ses côtes sont brisées, et les coups répétés au ventre ainsi que la fatigue engendrée par son extrême vitesse de déplacement lui ont finalement coupé les jambes ! Démuni de ses deux armes, que reste-t-il au boxeur pour espérer encore remporter la victoire ? Désespéré, le champion semble perdre son style et se réfugie dans un comportement plutôt étonnant de prime abord... On n’en dira pas plus ici, pas plus que le nom du vainqueur de ce combat épique, mais seulement que l’affrontement trouve ici sa conclusion. Les volontés sont exacerbées, la tension à son comble, et la lecture plus accrocheuse que jamais depuis bon nombre de tomes. En plus du combat en lui-même, on y voit Miyata évoluer au-delà du style de son père, et on comprend également mieux jusqu’où va l’admiration d’Ippo pour celui qu’on désigne comme son rival ultime depuis le début. Tout cela est évidemment passionnant de bout en bout, et le seul bémol est l’exagération lorsque l’un des coups « dépasse la vitesse du son [et …] atteint la vitesse de la lumière » des dires même des protagonistes, ce qui tranche un peu avec le réalisme habituel. Espérons que ce genre de faux pas, qui ne gâche sinon en rien la lecture ici tant tout le reste envoie du lourd, ne se reproduira pas... Les planches sont comme à chaque fois magnifiques, et certains dessins sont transcendés par la tension que l’on ressent lors de la lecture des moments le plus critiques. Décidément, la série ne s’essouffle pas, le mangaka ne renonce pas et en a encore sous la pédale... Cette 4e saison nous aura mis KO cette fois encore, et on ne demande qu’à remonter sur le ring pour la prochaine reprise ! Vivement la saison 5 !