L'histoire :
Depuis qu’Ippo a été officiellement accepté au club de boxe par le président, celui-ci s’occupe lui-même de son entraînement. Après le combat du jeune homme contre Miyata, la seconde star du club avec Takamura, le vieil homme a décidé de faire d’Ippo un futur champion, d’autant plus que celui-ci possède de très bonnes dispositions qui font de lui un « hard puncher ». Lors de ce match, Ippo a su tenir la distance grâce aux quelques entraînements de base que lui avait prodigués Takamura, et le président a donc décidé de lui préparer un programme particulièrement difficile pour qu’il soit à niveau d’ici trois mois. A force d’efforts intenses, Ippo est tellement fatigué qu’il commence à croire que son corps ne va pas tenir le coup. Pour lui remonter le moral, Takamura l’invite à manger un bol de nouilles dans un restaurant tenu par Aoki, un des membres du club. Alors qu’ils discutent, Ippo se rend compte de tous les sacrifices que font ses deux aînés pour leur amour de la boxe et cela lui redonne du courage. C’est avec une motivation en acier qu’il reprend l’entraînement le lendemain ainsi que les jours suivants. Les mois passent ainsi et le jour tant attendu de la revanche arrive enfin. Alors que le combat va commencer, deux journalistes sportifs venus faire une interview de Miyata entrent dans le club…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après l’indispensable partie entraînement inhérente à tout manga sportif qui se respecte, le second match d’Ippo, sa revanche contre Miyata, nous offre encore une fois notre lot de sensations fortes. A l’instar du premier tome où l’auteur avait su ménager le suspense lors du combat, ce deuxième affrontement amène son lot de surprises et nous enthousiasme du début à la fin. Ce volume évite le piège, courant dans les mangas de sport, du match à rallonge et nous offre ensuite une seconde rencontre vite expédiée, celle de Miyata contre Hirano, ainsi que l’examen de passage de la licence pro d’Ippo où celui-ci va rencontrer la future cible à abattre, un psychopathe du ring nommé Mashiba. Côté dessin, le tout est plutôt soigné : nombre de trames, de décors et de figurants peuplent le fond des cases, les personnages sont charismatiques, les visages sont expressifs… Le trait un peu rondouillard donne parfois aux personnages des allures de nains mais ce n’est pas vraiment un problème et cela contribue à garder une ambiance sympathique lors de la lecture. Un second tome à la hauteur de nos attentes.